Heaven Dawn ♫ The way of Redemption

● IDENTITÉ

#NOM(S):

Mon nom, contrairement à tous ceux que j’ai rencontré, toutes les personnes comme moi je vais dire, après ma transformation, j’ai gardé le même. J’avais effectivement toujours beaucoup aimé ce nom et j’ai toujours eu un super sens de l’humour… Je m’appelle Dawn. Pour quelqu’un qui ne se réveille plus à l’aube parce qu’il ne dort plus, j’ai trouvé que c’était sympa…

#PRÉNOM(S):

Je n’ai pas non plus changé mon prénom après ma renaissance, j’y tenais trop d’importance, ma mère me l’avait choisit, j’y avais répondu toute ma vie et ce qui me servait de mentor n’a pas insisté pour que je m’en sépare. Heaven Hannah Dawn. Mon deuxième prénom est là pour marquer mon appartenance à la religion protestante, encore une envie de ma mère, très religieuse…

#ÂGE RÉEL & LIEU DE NAISSANCE:

Mon âge réel ? Ne risques-tu pas de ne pas t’en remettre ? Eh bien sache que certains sont encore plus vieux que moi… Mais bon, j’ai déjà bien vécu, j’ai 245 ans depuis le mois de juin. Mon lieu de naissance remonte à loin mais je sais encore très bien où cela se situe : un riche palais à Londres, en Angleterre.

#ÂGE LORS DE LA TRANSFORMATION:

Ma transformation… Ca aussi je m’en souviens, malheureusement… Et tu sais quoi, tu me semble vraiment trop curieux… T’as de la chance que j’ai arrêté les humains, t’aurais fini en sandwich… Bon, pour savoir ça, il te suffit d’estimer l’âge du physique de la personne en face de toi, oui… J’avais 17 ans, ils m’ont volés ma vie, enfin…

#RÉGIME ALIMENTAIRE:

Pendant les 150 premières années de ma vie, même si ça faisait que je me dégoutais moi-même, j’obéissais à ce qu’on m’avait appris : « seul le sang humain te permet de rester en vie »… Puis un jour, en Italie, j’ai entendu parler deux vampires et l’un d’eux parlait d’un homme, enfin, de l’un d’entre nous qui n’avait jamais tué d’être humain, il dévorerait des animaux… Voilà qui est intéressant, aussitôt j’essayais et m’apercevais que ça rassasiait tout autant, bien que leur odeur ne soit pas aussi attractive que celle d’un homme… Depuis, bien qu’il y ait eu au départ quelque dérapages, les hommes sont libres… Végétarienne je suis...

● QUESTIONS DE VIE OU DE MORT

#CE QUI VOUS REND UNIQUE:

Le fait que je ne dorme pas ? Non parce que sinon, je ne vois pas… Le fait que toute ma vie, enfin ma mort, j’ai continué à aller sur le tombe de l’homme de ma vie ? Que j’ai arrêté de boire du sang humain ? Piochez ce que vous voudrez questionnaire-ambulant… D’ailleurs, j’espère pour toi que tu n’es pas journaliste, je le prendrais mal…

#VOS VALEURS:

Ok. C’est un remake d’entretient avec un vampire… J’ai bien aimé le lire malgré quelques divagations par rapport au soleil ou autre… Je m’égare je crois non ? Revenons à nos moutons, à nos questions, à ce que vous voulez, mais faites-le… J’ai mes valeurs religieuses, d’accord elle me disait de ne pas tuer les hommes, mais je me suis faite avoir comme une débutante, c’est tout… Et puis mon âme est damnée, coincée quelque par mais surement pas chez moi…

#CE QUE VOUS TRAINEZ TOUJOURS AVEC VOUS:

Ce que je traine avec moi ? Une croix en argent, vestige de mon ancienne vie… Ok, je vivais dans le palais comme domestique mais j’ai quand même eu des choses très précieuses venant de ma famille. C’est quoi ces yeux ? Oui une croix… Non, je ne brûle pas… Tu n’en as pas marre de tes stéréotypes là ? Y’a aussi toujours un livre… Et depuis peu un I-Pod rempli de chansons de mon pays, la belle Angleterre…

#LES RAISONS QUI VOUS ONT POUSSÉ À VENIR À FORKS:

Alors ça… J’en ai aucune idée, j’aurais pu dire un signe dans un rêve mais puisque je n’dors pas… Ce serait compliqué n’est-il pas ? En fait, j’étais à New-York depuis une dizaine d’année et j’ai pris ma voiture, j’ai roulé et me voilà… On aurait pu s’en passer ? Et bien garde tes commentaires et écris !

#SAGE OU REBELLE?:

Personne n’est tout blanc ou tout noir… Chez les vampires c’est le cas… Mais arrêtes, je suis sensée répondre à tes questions, pas besoin de faire de commentaires, non. J’ai dis non ! Attention, je peux faire une entorse à mon régime pour toi… Je préfère ça… Je suis donc un démon angélique, bah oui étant damnée, c’est là-bas que je finirais mais je suis sympa…

#UNE CHOSE À SAVOIR SUR VOUS:

Une chose à savoir sur moi ? Que vous parliez n’importe quelle langue, je vous comprends, j’apprends très, très, mais vraiment très vite… Et j’ai un problème avec ce sentiment : je veux à tout prix la rédemption…

● POUR EN SAVOIR PLUS

#VOTRE VIE AVANT TRANSFORMATION:

1755 : Le coup de foudre, Mr. James Dawn, chauffeur d’un riche noble de la capitale Londonienne rencontre une aristocrate, Abigaïl, malheureusement déchue à la mort de ses parents et se retrouvant totalement ruinée, obligée du jour au lendemain à trouver un emploi, quittant sa contrée originelle pour cet endroit qu’elle juge infect. Elle se fit embaucher dans le même palais comme femme de chambre. Ils se verront en cachette, obtinrent la bénédiction du patriarche et se marièrent en toute simplicité, d’ailleurs, un peu trop en simplicité pour la jeune femme, elle qui avait toujours rêvé à un mariage grandiose dont tout le monde se souviendrait. Mais elle épousait l’homme qu’elle aimait, n’était-ce pas le principal ?

1763 : Madame l’aristocrate à accoucher le matin même, au premier jour de juin, forçant Abigaïl à se démener alors qu’elle était elle-même en fin de grossesse… Ce qui devait arriver, arriva. Elle venait de mettre au lit le nourrisson lorsque son travail commença, en proie à de terribles souffrances, elle aurait préféré être hospitalisée, ou au moins ne pas être seule, s’allongeant sur son lit, elle s’évanouit. En se réveillant, elle vit son mari et dans ses bras, ce trouvait un tout petit être, semblant si frêle et si pur dans ce monde si malsain… S’en était décidé, sa fille, cette magnifique créature ferait de grandes choses : elle s’appellerait Heaven Hannah Dawn.

1766 : Le grand jour du baptême, la jeune Heaven a trois ans mais il s’agit ici d’assurer une place au paradis pour Rachel, la fille de Sir Kendal. Mais après la cérémonie, le prêtre devrait en faire de même pour la déshéritée, James s’en était assuré car il s’agissait d’un des souhaits les plus importants de sa chère femme. Et il fut réalisé.

1769 : Rachel et Heaven sont comme sœurs, elles apprennent ensemble à lire, à compter, à se réaliser petit à petit… Et plus le temps passe et plus c’est le cas, elles sont de plus liées… Quoi ? Tu me casses mon récit parce que tu trouves ça snob de parler de soi à la troisième personne ? Et alors c’est mon histoire je fais ce que je veux… Bref, où en étais-je ? A oui, blablabla, elles étaient les meilleures amies que le monde puisse rêver, jusqu’à un jour tragique…

1776 : Le 31 mai, Suzanne Kendal convoqua toute la famille des Dawn, ayant eu l’autorisation de son mari, encouragement même… Désormais, Heaven était trop grande, soit elle trouvait un travail pour se nourrir, soit elle devait partir. Arrêtes, je fais ce que je veux… ! Si je parle à la troisième personne, c’est parce que ce n’est plus moi… Imagines ma tête si c’était le cas, je suis née en 1763, ce n’est pas rien ! Donc. En grande sauveuse, qu’elle était –ou pas -, elle proposa que je, enfin, la Heaven de l’époque, devienne la demoiselle de Rachel, abolissant ainsi tous les privilèges qu’elle avait reçut depuis son enfant, si tant est qu’elle en ait eu… Elle allait donc devoir désormais l’habiller, la coiffer, la soigner,… Perdrait-elle sa seule et meilleure amie ?

1777 : Déjà un an que la jeune Heaven, ayant désormais 14 ans, était au service de sa meilleure amie, et elle ne trouvait pas ça si horrible qu’on puisse le penser : elle passait beaucoup de temps avec elle, parlait de tout et de rien, Rachel fournissait même des livres à sa demoiselle, ce qui la ravissait plus que tout… C’est ainsi qu’elles firent des projets pour l’avenir, toute les deux… Rachel rêvait que sa demoiselle devienne sa sœur, elle avait décidé qu’après qu’elle se soit mariée, Heaven retrouverait sa liberté. Elles voulaient faire le tour de monde, rencontrer toutes les cultures…

1778 : 15 ans, les deux jeunes femmes ont déjà 15 ans… Heaven aide sa « sœur » à se préparer… Je me souviens encore de la scène… Nous étions dans sa chambre, je la coiffais, elle me parlait de la soirée organisée, et elle prononça le nom du Comte d’Essex, j’en lâchais la brosse.
« - Oh. Oh ! Oh, oh, oh…
- Tu ne sais plus parler chère Rachel ?
- Tu es… amoureuse. A.M.O.U.R.E.U.S.E. C’est génial…
- N’importe quoi, tu es folle…
- Si, le comte Douglas d’Essex fait battre ton cœur… »Bien obligée de d’avouer qu’elle, elle me jura qu’elle se renseignerait sur lui, bien que je lui demandais, enfin, qu’Heaven lui demandait de ne pas le faire, qui s’intéresserait à une demoiselle alors qu’il peut avoir l’aristocrate qui la dirige.

1779 : Le 31 décembre, au bal marquant le passage d’une année à l’autre. Rachel avait accourut, le comte Douglas serait là, et célibataire n’ayant des vues sur aucune jeune fille de sa connaissance… Elle ordonna donc à la jeune femme qu’était devenue Heaven de lui emprunter l’une de ses robes. Et de se faire passer pour une de ses cousines. La robe que choisit Heaven était longue, bleue clair, lui tombait parfaitement, elle était magnifique. Lorsque le bal commença, elle le vit, ce jeune homme aux cheveux blonds cendrés, ses yeux bleus, son sourire si beau, ce visage si parfait, il était magnifique. Et plus tard dans la soirée, il l’invita à danser, ce qu’ils firent durant un long moment, sa voix était douce, profonde, elle s’efforçait de ne pas virer à un rouge écarlate en l’écoutant parler, il lui murmura, avant de devoir partir, qu’il n’avait jamais fait de rencontre aussi charmante.

1780 : Si une durée devait être dite « parfaite », ce serait les six mois précédent les 17 ans d’Heaven. Une période merveilleuse, elle s’était rapprochée de soirée en soirée du beau Douglas jusqu’à une journée plus que particulière, malgré le fait que plusieurs aristocrates avaient découverts qu’elle était domestique. Ca avait d’ailleurs jeté un froid sur le palais… Mais elle reçut un pli, il s’agissait d’un rendez-vous.
Le 29 février de cette année bissextile, la jeune femme s’était revêtue d’une robe simple, cachée par un grand manteau noir. Il n’y avait personne, elle était effectivement à l’avance, elle s’assit donc sur un des bancs du parc, à l’endroit indiqué et ouvrit un de ses livres, qu’elle aimait : Le conte d’Hiver de Shakespeare. Quelques instants plus tard, elle le vit : le comte Douglas de la contrée d’Essex, beau comme un dieu, ses cheveux volant au vent, son manteau si bien coupé, sa belle et grande écharpe, elle lui sourit et remercia le ciel, lorsqu’il le lui rendit, d’avoir déjà les joues rosées par le froid. Ils passèrent l’après-midi ensemble, tout d’abord l’un à côté de l’autre assis sur le banc, jusqu’au moment où Douglas lui attrapa la main et l’emmena sur les chemins du parc.
Ils passèrent ainsi le reste de la journée. Le crépuscule tombant, il lui proposa de la raccompagner… Et il déposa les lèvres sur les siennes, ce fut leur premier baiser.
Le temps passant, ils continuèrent de se voir, étant très proche l’un de l’autre, Douglas lui avoua son amour sous des superbes arbres en fleur au mois d’avril. Elle lui avoua sa situation, le fait que Rachel lui avait promis la liberté, et il ne réagit pas du tout comme Heaven l’attendait : Il était ravi, surexcité, et commença à lui promettre le rêve américain, ils s’enfuiraient tous les deux.
Le 1er juin, la grande fête de l’anniversaire de Rachel, et par extension : la mienne, enfin, celle d’Heaven parce que je n’ai plus souhaité mon anniversaire depuis. Une robe bleue claire, sans manche, longue, aérienne. La soirée fut grandiose, entre rires, danses et baisers volés. Main dans la main, ils sortirent quelques instants, assez pour voir un grand homme pâle, élégant et ayant des yeux sombres entrer alors que tout le monde partait. Le comte la serra contre lui et l’embrassa, sans prêter garde à ceux qui pourraient les voir. En retournant dans le palais pour que je lui prête un livre, il me murmura :
« - Je t’aime »
C’est tout ce dont je me souviens, en plus d’un salon rougit par le sang. Mon cœur rata un battement et tout devint noir.

#VOTRE TRANSFORMATION:

J’eus une violente douleur au niveau du cou. Je me savais au sol, j’entendis une voix, quelqu’un ordonnait à l’autre de stopper ses actes. Ma respiration était haletante. Je sentais mon sang, chaud, s’écouler dans mes cheveux. Plus rien, ça y était, j’étais morte. J’allais bientôt être accueillie par Saint-Pierre et tout irait bien… Et soudain. J’en aurais crié. Une violente douleur s’empara de mon cœur, se propageant dans mon cerveau, dans chacun de mes organes, chaque fibre de mon corps, je brulais littéralement. Je me sentie maintenue par des mains glacées. Et je vis son visage, Douglas, cette simple pensée calma cette braise. Des heures plus tard, je souffrais toujours autant, j’avais l’impression de me transformer en pierre et ce, de l’intérieur. Heaven, elle ne voyait pas de tunnel, de lumière sacrée, de petits anges comme le lui avait raconté sa mère. Elle ne voyait pas Jésus de Nazareth, rien de tout ce qu’elle avait entendu… Elle souffrait, c’était tout. Encore et encore, ce feu qui passait dans son être transformait sa peau en un roc. Après plusieurs jours, j'ouvris enfin les yeux.

#VOTRE VIE APRES VOTRE TRANSFORMATION:

I/ Awakening


La page arrachée d'un quotidien trainant au sol, au milieu de l'arcade froide et humide, dévoilait encore ce récit, malgré quelques morceaux illisibles :


"Carnage au second plus grand palais de Londres, (...) Kendal victimes d'un terrible drame, la belle Angleterre est sous le choix, le roi Georges II pense (...) des catholiques (...) obéissant (…) Gordon. Cette famille (...) au même titre que le jeune comte de la contrée d'Essex (...) vidés de leur sang les rendant d'une pâleur cadavérique (...) disparation des plusie(...) demoiselle de Rachel Kirl(...)." La fin était entièrement lisible : "Un lien avec la jeune femme méconnaissable retrouvée calcinée dans les bas-fonds de la ville ? Encore une histoire à mettre sur le dos de créatures imaginaires et méconnues ?"


Je distinguais tout. Comprenait tout. Tout allait de plus en plus vite, dans ma tête, jamais une de mes analyse n'avait été aussi rapide j'entendis des pas, se précipita dans un coin... Ainsi, nous étions tous morts... Alors où étais-je? Qu'avais-je fait pour mériter le purgatoire ? Parce qu'il s'agissait bien de cela non ? Avais-je pêché ? Surtout où était-il ? Je souhaitais plus que tout le voir. Les pas se rapprochait et, malgré ma peur, je ne sentais pas les battements de mon cœur s'accélérer, je ne le sentais plus battre du tout. Mais tout semblait si réel...

« - La voilà, elle est parfaite, bien qu'un peu craintive apparemment.
- Elle devrait bientôt sentir la soif... »

La soif ? C'était un code ? Je n'arrivais plus à réfléchir, ma gorge me brulait a articuler quelque mots demandant qui ils étaient, je m'étonnais moi-même de ma voix, elle était claire, cristalline. Je fronçais les sourcils.

« - Ce que nous sommes ? Mais la même chose que toi désormais...
- Heaven! Bienvenue dans le royaume où cette journée qui commence ne finira jamais.
- Oui Ethan, le royaume de l'immortalité...
- Besoin de précisions ? Tu es un vampire... »

Je les fixais avec mépris, c'était impensable, c'était une infamie. Mon âme était pure, seul l'amour que je portais à l'encontre du comte aurait pu le salir. Ce que j'aurais fait en temps normal aurait été de partir mais la douleur, cette brulure dans ma gorge ne disparaissait pas et cette nouvelle personne que j'étais ajouta :

« -Ah bon ? J'étais persuadée que vous étiez des marmottes.
- Tu avais raison Davis, elle est parfaite, rien de mieux que d'être un peu incisif dans la vie...
- Ou dans la mort, tout dépend de comme tu vois ta situation. »

J'avais reconnu celui qui répondait au nom de Davis, c'était le catholique qui nous avait surpris, Douglas et moi, en plein projets. C'était lui, ses yeux si sombres, Ethan quand à lui avait la même pâleur mais ce fut ses yeux rouges qui me firent frissonner. Bien qu'apparemment je ne puisse plus le faire non plus.

« - J'ai mal...
- C'est la soif... »

Et je la sentie. Une femme venait de traverser la rue à quelques pas de là, et tout se passa très vite. Je ne retrouvais à côté d'un corps sans vie, je l'avais mordu. J'avais bu son sang. Sang se retrouvant sur ma robe déchirée. Et j'étais assise à côté, me maudissant. Ils avaient raison : mon âme était damnée. Je pensais à honte qu'aurait ma mère si elle le savait, ce qui me rappela ce journal. Ils étaient morts, tous morts. Et je n'arrivais pas a pleurer : ma mère, mon père, ma meilleure amie, l'homme de ma vie... Des catholiques les avaient soi-disant tués la première journée des « Gordon Riots »... Je les sentis, les deux hommes m'avaient suivie.

« - Nous t'avons sauvé de la mort. Sans nous, tu serais comme eux.
- Pourquoi ne l'avez-vous pas sauvé lui ?
- Pourquoi ? Parce qu'il ne nous intéressait pas... Tu aurais finis comme lui si Dav...
- Si je n'avais pas trouvé en toi un potentiel inestimable.
- Pourquoi lui ?
- L'amour rend stupide, tu l'oublieras... »

Ne souhaitant pas plus les écouter je retournais là où je m'étais réveillée, mais je m'arrêtais en passant devant un miroir, j'étais d'une beauté inimaginable, ma peau claire, mes cheveux noirs de geai, mais ce qui me figea était ces yeux, ces deux rubis flamboyant, ces flammes qui dansaient. C'est ainsi que je découvris que j'étais devenue un monstre.


II/ Be a sheep !


Je fus un vampire modèle, il faut bien l'avouer. J’obéissais à mes deux mentors, j’étais ordonnée, je m’efforçais de, ce qu’ils ne savaient pas, de choisir des assassins, des violeurs pour mes repas. Je retenais les règles et j’avais lu tout ce que nous avions, passant mes nuits à le faire, lisant encore et encore, pour oublier ma condition, cette beauté que je n’aurais jamais pu imaginer posséder un jour, son visage. L’homme que j’avais tant aimé, et qui en avait fait de même, aujourd’hui encore il m’arrive de penser à lui… Je me disais aussi que ça faisait un moment que tu n’avais pas ramené ta fraise ! Pourquoi je suis passé de la deuxième à la première personne parce que depuis que je suis un vampire, je n’ai plus changé de condition, et depuis deux cents et quelques années, j’ai commencé à me dire que je ne changerais jamais…

Durant 150 années, je suis restée avec ces hommes, ne comprenant pas que je me leurrais, qu’ils se servaient de moi. Ils ordonnaient, j’obéissais. J’en avais même oublié que sans eux, je serais peut-être aux Etats-Unis, me promenant main dans la main avec le garçon, ou riant, accrochée au bras de ma meilleure amie, pour moi ces assassins n’étaient même plus ceux qui m’avaient volé mon âme et ma vie, ils étaient ceux qui m’avaient sauvé.

Au moindre mouvement qui aurait pu, mais qui ne l’était pas, ressembler à un sentiment naissant de révolte, ils me proposaient des visites dans les pays étranger, c’est ainsi que j’ai commencé à apprendre les langues une à une. D’après Ethan, ce serait un don… J’ai pu visiter tant de pays l’Asie avec, citons les pays actuels pour ne pas t’embrouiller l’esprit, il le parait déjà assez… La Chine, le Japon, le Vietnam, les deux Corées, l’Inde, c’est magnifique, j’y suis allée plusieurs fois… L’Afrique, l’Egypte est d’ailleurs un de mes pays préféré… J’ai beaucoup aimé ces trois jours qui m’ont permis d’apprendre les hiéroglyphes… Entre autres,… Le Moyen-Orient, l’Amérique du Sud. Et de nouveau l’Europe, évitant de nouveau de nous rendre en Italie. Je restais sur ma faim encore quelques années avant d’imposer enfin ma volonté. J’irais en Italie, je préparais de suite notre départ.


III/ Open your eyes…


L’Italie ! Une merveille mes amis… Ok, mon ami. Quoi ? Je te raconte ma vie et on n’est pas ami… Ça sert à quoi alors ? A oui, c’est ton métier, pfff. Je parlerais seule, ce serait pareil… Retour en Italie, l’italien est super simple à apprendre, j’y ai mis moins de deux jours, A ne pas oublier que mes jours font 24 heures sans sommeil bien entendu… J’ai visité plein de choses plus merveilleuses les unes que les autres, Rome, le Vatican même. Bien qu’il n’existe pas encore, et que le palais était surprotégé. Et il y a ma rencontre avec d’autres vampires, une ville avec beaucoup de vampires partout. Mais j’ai commencé à me poser des questions lorsque mes deux « gardes du corps » m’ont interdit de leur parler…

« - Où vas-tu Heaven ?
- Ethan ! Tu m’aurais presque fait peur… A la bibliothèque, je veux lire la version italienne, le roman de Roméo et Juliette.
- Davis, accompagnes-là !
- Elle est grande, elle sait qu’elle ne doit parler à personne, n’est-ce pas Heaven ?
- Oui, bien sûr… »

Et sur ce, je partis à la bibliothèque. Et en m’arrêtant entre deux rayons de la bibliothèque, je l’ai entendis murmurer… Il y aurait un groupe d’hommes, enfin, de personnes comme nous, des vampires qui se nourriraient de sang, pas d’humain mais d’animaux. Ils se porteraient comme un charme, ils auraient des prunelles ambre. Je repensais à mes yeux d’avant : ces deux saphirs avaient laissé place à deux rubis, qui certes avaient baissé d’intensité mais qui restaient rouges. Je les écoutais parler, m’instruisant.

J’avais été abusée, trompée depuis ma transformation… Il fallait que je leur parle ! Ce fut très dur et long, je n’expliquai pas que je souhaitais ne plus boire du sang humain, juste que je me sentais oppressée et que je souhaitais être solitaire. Bon, il faut l’avouer, ils n’ont pas accepté… Mais je sais me montrer très persuasive, ils finirent par céder. Je pris mes affaires et partie sans demander mon reste.

J’ai recommencé à faire des tours un peu partout. Allant de ça, de là. Fuyant les guerres et les conflits, les endroits où coulait le sang. J’ai eu quelques petits écarts, quelques pertes de conscience, mais tout fini… J’ai enfin pu recommencer à vivre. Cursus littéraire à la Sorbonne de Paris où j’en sortir à l’équivalent de major ici ; Stanford. J’ai commencé une bibliothèque de mes livres favoris puis vint la musique.

1969 : Un des meilleurs moments de ma nouvelle vie ! Du 15 au 17 aout, entre les Who, Janis Joplin, Jimi Hendrix, 32 artistes prestigieux étaient là… Et c’était un moment merveilleux, mis à part les parties de jambes en l’air effectives à 3 mètres de toi, s’entend…

Et j’ai recommencé ainsi ma vie de vampire nomade et « végétarien », j’ai erré encore des années avant de poser enfin mes valises ici : Forks. Pourquoi ? Je n’en sais rien… Tout ce que je sais, c’est que maintenant, une nouvelle vie s’offre à moi… Je peux enfin essayer de faire le deuil de mon passé, plus que tourmenté, il faut bien l’avouer…

#VOTRE CARACTÈRE:

Très cher non-ami, comme tu me la signalé plus haut, mon caractère est très dur à cerner, je montre certaines de mes multiples facettes, m’amuse parfois à en inventer, ou encore j’en cache… Je ne me souviens pas vraiment de mon caractère d’avant, celui que j’avais avant de devenir celle que je suis, lorsque j’étais la domestique aux yeux bleus… Commençons par mes défauts ou mes qualités ? Allez, un mix, je te balance tout pêle-mêle et tu te débrouilles… Je suis courageuse, peut-être parce que je me sais immortelle… J’ai beaucoup de sang-froid. Mouhahahaha ! Note ce sens de l’humour ultradéveloppé ! Comment ça, ça ne fait rire que moi ? Et bien c’est très drôle, c’est toi qui n’a pas autant d’humour que moi ! J’ai raison et tu as tort, c’est ainsi pas autrement… A oui, je ne m’excuse jamais, surement parce que, puisque je me fis à mes premières intuitions, je n’ai quasiment jamais tort. Oh ! Ne reviens pas sur mon humour, certes parfois –très- noir parce qu’il est génial… Fais gaffe mec, j’ai beau paraitre frêle et avoir un caractère calme et posé, je tiens à te préciser que par moment, mon impulsivité l’emporte et qu’alors, il faut sortir l’avis de tempête… Pourquoi tu ris, non… Ça, ce n’était pas de l’humour gros naze… A oui, je dis souvent ce que je pense des gens, ça t’embête pas j’espère, je suis bavarde aussi, mais je crois que tu l’auras remarqué… Bien que je sois une fille digne de confiance, je ne me confie pas, en même temps, faut voir la scène, « salut, j’ai 245 ans et toi ? » Oui, je sais, c’est le cas aujourd’hui mais tu as compris ! Je suis discrète, en même temps, quand tu es un vampire, vaut mieux ne pas te faire remarquer… Je suis assez fidèle, je suis resté 150 ans avec ces abrutis d’assassins, ce n’est pas peu dire si ? Et à cause d’eux, je suis devenue assez rancunière. Et bien entendu, je suis très intelligente, j’ai beaucoup lu et les facultés que j’ai pour apprendre les langues sont très utiles.

#VOTRE APPARENCE PHYSIQUE:

Je fais 1m65 et je devrais peser un peu moins de 60 kilos, faudrait que je voie ça, t’as pas une balance ? Non… Ok, tu ne sers à rien. Bref, je suis brune, avec une peau très blanche, j’aime beaucoup… Alors, description : mes cheveux, je les coiffe de centaines de manière différente, les fait couper, rarement coloré, j’ai essayé une fois je crois… J’ai un large front –preuve d’intelligence–, de longs sourcils fin s’accordant avec mes yeux ambres, et mon visage fin et rond. Je dégage une grâce naturelle, comme tous les vampires, hey ! J’me la pète pas, c’est reconnu, et arrêtes de te la ramener quand je parle ! Bref, je parais frêle avec mes bras fins et mes longues et « délicates » jambes, et bien j’évite les répétitions, c’est bien non ? Alors, je porte du 95B, de la taille 1 à 2 pour les hauts, du 36 pour les bas, et je chausse du 38. Je suis tatouée depuis 10 ans environ, trois petites étoiles à ma cheville gauche, oui, à ta droite… Dans les années 80, j’avais tenté le piercing, mais ce n’est pas resté… Au niveau vestimentaire ? Oulà,… Je porte tout. Des robes aux treillis, des tops aux hoodies trop larges. Mon dressing fait une pièce entière (tout comme ma bibliothèque et l’endroit où je range mes CDs…). J’ai gardé quelques habits de diverses époques : mode londonienne, parisienne, new-yorkaise,… Tout comme mes chaussures, j’en ai vraiment beaucoup, beaucoup… Je ne met pas de boucles d’oreilles, normal je n’ai pas de truc, ce qui est logique puisque je suis de la pierre… Mais j’aime les bracelets, les bagues, les colliers, quasiment jamais de montres et quasiment toujours ma croix…

#VOTRE VIE SOCIALE:

Ma vie sociale… De maintenant ? De quand mon cœur battait ? D’il y a 150 ans ? Parce qu’après avoir été très sociale, j’ai été sociale avec deux vampires et maintenant ? Que dire ? Oui, c’est bon, j’ai compris, c’est toi qui pose les questions, mais tu n’es pas très loquasse il faut dire… Tu veux vraiment que je me taise ? T’en as marre de moi ? Tu ne veux pas connaitre la fin ? Si ! Tu vois, je suis géniale… Bref, apparemment, je ne te mets pas dans ma vie sociale… Dommage, tu me paraissais être un drôle de ptit mec… Et bien vois-tu… Je viens tout juste d’arriver, j’ai vu des gens, mais je n’ai encore noué aucun lien, c’est dommage, peut-être avec la dame de l’administration au lycée, elle a l’air sympathique –et cadavérique–. Mais ça viendra, j’ai l’air tellement sympa… Rhaa ! Ca va, j’t’ai pas demandé ton avis toi !

Hum, fait attention à ce que tu dis, on pourrait croire qu'il y a du favoritisme xDD!
Preuve que je pense à toi même en allemand (a)
Oui, j'aime beaucoup Entretien avec un Vampire
Bref ! Merci Ô Grande Vivi Chéwiie

EDIT : HAN ! Enfer et damnation ! J'avais une note de musique entre le nom et le petit titre là et à la pace y'a des zibouibouis... >__<" Remboursée ! ^^

J'suis fou de ce film,j'crois que jvais le regarder ce soir :D

Qoi qu'il en soit... Bienvenue

Même pas vrai... [Y'a quoi de pire que "craquer" ? ^^]

(Le bouquin aussi, dans Chronique de Vampires je crois, c'est le Tome 1, Entretien avec un vampire)

Quoi Quoi ? :D

J'espère que j'sais pas beau a croquer :P

Ha ! Je perds, tout mes moyens, au lieu de répondre j'ai édité donc tout effacé... ><"
Faut que j'arrête de fumer mes posters, ça va plus là...

J'aime ce genre de déclaration, j'en suis toute retournée,
*C'est parce que j'avais fait comme les chiens, j'l'avais préssenti ^^*

Welcome chère A2 xD Fait un moment

Have Funn (a)

Puis bon ... Vivi c'est ma chérie d'abord mon sucre d'orge

Un p'tit moment que j'ai rien fais oui...
Merci...

Hum, ton sucre d'Orge Oki... Mais on partage pour le reste ^^