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 I'm yours [Varek]

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MessageSujet: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyMer 31 Déc - 1:17

    Ca faisait maintenant quelques temps que la jeune Sawyer avait investit l’Etat de Washington. C’était sans doute l’endroit le plus pluvieux et le plus nuageux des Etats-Unis. Une véritable horreur niveau climat. L’humidité, le froid, les nuages… La pluie y régnait en maître, et le soleil y était aussi rare qu’une goutte d’eau en plein désert.
    En quittant le Mississipi, Cheyenne était loin de s’attendre à un tel décor. Le seul point positif était sans doute cette verdure abondante. Si abondante, qu’une overdose en était presque possible. Mais après quelques semaines, dans cette région, la jolie brune avait fini par oublier ce manque de soleil, ce manque d’UV. En parlant de manque de rayons de soleil… La conséquence était hallucinante sur certains habitants de Forks. Ils étaient d’une telle pâleur. Ca en faisait presque peur. Mais en même temps, c’était fascinant. A vrai dire tout ce qui était étrangement fascinant passionnait Cheyenne. Et ce, depuis toute petite déjà… au grand malheur de ses parents ! Mais ils n’étaient plus là désormais, enfin, ils n’étaient pas physiquement avec elle. Ils n’avaient donc plus aucun pouvoir sur ses actions. Elle était totalement libre. Elle pouvait voyager au gré de ses envies, se mettre dans des situations toutes aussi délicates les unes que les autres pour avoir sa dose d’adrénaline.

    Cheyenne n’avait eu cours que ce matin. Une option en fait, la civilisation Egyptienne durant l’Antiquité… Une véritable passion pour la jeune femme, surtout depuis qu’elle y avait mis les pieds durant son enfance… Son peu de cours lui laissait ainsi le loisir de faire ce qu’elle voulait de son après-midi. Pourquoi pas arpenter First Beach, une des plage de La Push ? Ou peut être se balader dans les bois…
    La jeune étudiante arpentait les rues de Port Angeles pour dégoter un bus. Elle n’avait pas vraiment l’habitude des petites bourgades. Certes port Angeles était une ville assez importante dans le coin… Mais comparé à Jacksonville il n’y avait pas photo, c’était certains.
    Après un quart d’heure de marche, dans le centre de la ville, Cheyenne arriva à l’arrêt de bus, la conduisant à La Push.

    Au bout d’une demi-heure, qui lui sembla interminable, miss Sawyer posa le pied sur cette terre sacrée. Terre qu’elle foulait à présent dans le seul but d’y faire une thèse.
    Cheyenne fit une halte par chez elle, elle y déposa ses cours et repartit aussitôt. Malgré le climat inapproprié pour se rendre à la plage, c’était une activité qui lui plaisait ici. La mer était souvent déchaînée, et à vrai dire, elle ça l’apaisait… Mais quel plus beau spectacle que de voir ça des falaises ?!
    C’est le chemin que la jeune aventurière emprunta. Le vent soufflait énormément, ses cheveux voletaient ainsi librement. Mais rapidement elle eut une étrange impression. Une impression familière mais pas spécialement agréable. Cheyenne avait la sensation d’être suivie. Peut être n’était ce qu’une vague impression. Cependant, un frisson la parcourut tout de même. Elle décida alors d’accélérer un peu le pas, reprenant ainsi le chemin de sa demeure.
    Mais ce sentiment ne la quittait pas pour autant, au contraire… Plus elle accélérait plus cette impression augmentait. Elle s’arrêta soudainement, et se retourna vivement. La jolie brune sursauta, et recula de quelques pas par réflexe. Varek se trouvait face à elle.

    Merde ! Fais plus jamais ça !

    Varek était son colocataire. Une profonde amitié était née entre les deux depuis qu’ils s’étaient rencontrés, bien qu’elle ne se soit pas passée dans les règles de l’art. Enfin une amitié… il ne fallait pas non plus être aveugle pour se rendre compte qu’il y avait plus que ça entre ces deux jeunes.
    Seulement, certaines choses retenaient Cheyenne… Elle venait d’un milieu tellement… bourgeois ! Alors que le jeune ne faisait pas vraiment parti de ce monde là.
    Mais en même temps, elle avait l’impression que quelque éloignait de temps à autre son beau colocataire. Malheureusement, elle n’aurait su dire quoi…
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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyMer 31 Déc - 20:22

La serpillière s’écrasa lourdement sur le carreau fêlé du plancher de l’université lorsqu’une sonnerie si tant désirée se fit entendre dans toute l’enceinte de l’établissement. Aussi surprenant que ce soit, le silence, dans lequel Varek s’était plongé en effectuant sa sale besogne, fut remplacé par l’opulence des visages mornes des étudiants défilant devant lui sans un sourire. Certains, aussi pâles que des linges, le regardaient étrangement et cela parce que sa condition de Lycan leur était facilement perceptible. Travailler comme agent d’entretient dans un lycée n’était en rien la planque idéale mais cela lui permettait néanmoins de ne pas sombrer dans la lassitude d’une vie sans artifices. Chaque matin, accompagné du concierge grabataire, il dévalait les corridors du bâtiment et nettoyait chaque fenêtre pendant que les suceurs de sang en culotte courte le narguaient joyeusement.
Il s’essuya rapidement le front du bout de sa manche, quelques gouttes de sueurs perlant sur son front malgré la fraîcheur du moment. Aussitôt il rangea tout son matériel dans le placard destiné à cet effet et se rendit dans le bureau de Declan M. lui faire un compte rendu de ses travaux. Au Prof de philo? Monsieur Makinen était en effet devenu responsable du jeune homme juste après qu’il ai faillit perdre son travail pour une histoire d‘orgueil. Une séance, qui chaque matin, ne s’attardait qu’à quelques minutes. Un simple bonjour en somme puisque les véritables heures de travail sur son comportement ne se déroulaient uniquement qu’en fin de semaine.

Prévisible, Varek ressortit de là quelques minutes après y être entré sans la plus grande émotion. Une œillade rapide sur l’une des horloges des couloirs lui permis de voir que le temps lui-même c’était arrêté sur les coups des neuf heures, l’heure à laquelle il quittait le lycée le mardi pour retourner tranquillement à la Push chez Cheyenne. Il avait pour habitude de s’arrêter en milieu de chemin, descendre à l’arret de FistPayne et de continuer sur le bas coté de la route durant le restant de la matinée. L’air frais le transformait littéralement et chaque pas résonnant sur le bitume lui rappelait étrangement cette condition de loup solitaire. Le trajet était fort long mais, par ironie du sort, il avait à présent tout le temps et même plus qu’il ne devait en avoir. Mais pour une fois, il resta dans le bus et fut très rapidement de retour au bercail.

Arrivé à la réserve, il s’empressa de sauter les deux pieds joints sur le porche de la petite habitation mais se prit le nez sur la porte en voulant l’ouvrir trop pressement. Tient, il était le premier à rentrer. Se retournant il attrapa la petite clef dissimulée au dessus d’une plante tombante. Un Columnea à la floraison d’un rouge éclatant. Ce genre de végétation tout à fait acclimatée à l’environnement de la Push et qui de part sa beauté mais aussi sa toxicité s’agrémentait parfaitement au caractère de la maîtresse des lieux…Mieux ne valait pas trop approcher d’elle sans se risquer aux épines de cette fleur exotique. Il pénétra finalement à l’intérieur et passa rapidement devant la porte de la chambre de sa colocataire, une oreille attentive à tout son émanant de ce sanctuaire. Mais un grand silence, pas le moindre souffle de vie dans la pièce close. Curieux et téméraire, il osa pousser le vice en entrant à l’intérieur, ne songeant à aucune seconde en cette violation de son intimité. Un pas puis deux, il s’avança vers le centre de la pièce, bien rangée ce qui l’étonna agréablement vu que lui ne l’était pas vraiment. Il s’approcha d’un livre sur l’une des commodes et en effleura la couverture, lisant la petite écriture manuscrite sur la tranche…. C’était un jeu dangereux de vivre au même endroit qu’une étudiante spécialisée dans les civilisations et mythes d’après ce qu’il avait bien pût comprendre de ses passions, mais cela l’excitait au plus haut point.

Un petit bruit sur le pas de la porte l’interrompit dans ses pensées et il replaça d’un geste vif le livre dans son emplacement. Voilà que finalement, elle allait le prendre la main dans le sac et ce n’était pas dans les intentions de Dorianne de rompre par un stupide malentendu cette amitié entre les deux jeunes. Simple amitié? Non….du moins pas dans sa vision des choses. Une raison de plus pour faire profil bas. Il prit ses jambes à son cou et se lança la tête la première dans la pièce juxtaposée, sa chambre facilement repérable à la simple vue sur la pile de vêtements qui traînait à terre, refermant derrière lui en toute hâte la porte et s’adossa contre elle, une oreille acollée à la paroie. Il aurait reconnu entre mille le son particulier de ses pas, cette façon si particulière de faire tournoyer le petit trousseau de clefs au bout de ses doigts. Le jeune homme fut soulagé lorsqu’il entendit la porte reclaquer derrière elle après son départ et il en profita pour s’allonger lourdement sur son lit faisait légèrement grincer les lattes sous le matelas surpassé. Il passa ses bras derrière sa nuque et admira le plafond, pensif un temps soit peu et réalisa que cette matinée manquait singulièrement de rebondissements mis à part cette surprenante entrée en matière. Il se releva et endossa un large blouson s’accordant à son baggy délavé et sortit à son tour en prenant le soin de refermer à son passage la porte d’entrée à clef. La réserve n’était pas spécialement un repaire de malfrats avec tous les Lycans bienveillants dans les parages mais la vie aussi trépidante soit-elle lui avait appris une chose… Prudence est mère de survie.

Cheyenne avait déjà pris une bonne avance sur lui. Il fallait avouer que la jeune femme était du genre très active voir même sportive ce qui la rendait encore plus captivante. Humant cette brise, il capta les délicates particules aromatiques de cette dernière mélangées à celle de l’air marin et parvint à dessiner mentalement le trajet qu’elle venait d’emprunter. Son chemin menait tout droit à la falaise et sans s’en rendre compte il la rattrapa en peu de temps, jouant de temps à autre sur les propices obstacles afin de dissimuler sa présence. Mais vainement puisqu’une fois à portée de main, alors qu’il allait l’empoigner par la taille et lui faire à son plus grand plaisir la frayeur de sa vie, elle le prit de court et se retourna, manquant de peu de lui envoyer son ondulante chevelure chevauchant le vent dans la figure.

Un ravissant spectacle se présentait sous ses yeux de prédateur ce qui le fit rire sournoisement. La jeune fille avait peut-être eu légèrement peur mais elle devait le connaître à force de côtoyer ce monstre tous les matins dès le petit réveil. Il releva faussement la tête et pris ses grands airs, un brin amusé mais aussi gêné par l’unique raison à sa présence ici, avec elle.

« T’es une vraie tête en l’air. Un jour… il faudra que je t’apprenne à refermer les portes à clefs... »


Il lui décocha un petit sourire et l’invita à l’accompagner sur le sentier des douaniers, un chemin rocailleux menant directement à la côte surplombant cette même mer déchaînée par la houle de fond agitée.
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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyJeu 1 Jan - 15:30

    Marchant le long de la falaise, les cheveux voletant au gré du vent, le regard porté sur l’horizon, Cheyenne profitait du paysage qui lui avait parut, il y a de cela quelques semaines déjà, assez hostile. Le temps pluvieux et ce trop plein de verdure l’avait conforté dans l’idée, assez péjoratif, qu’elle se faisait du coin. Mais désormais, elle avait appris à en apprécier la beauté. Tache d’autant plus difficile pour elle, qui aimait tout ce qui était ensoleillée et sous le sable ou la roche depuis des millénaires.
    Se sentant alors épiée, la jeune femme avait commencé par accélérer le pas, puis ce sentiment d’être suivi ne la quittant pas, elle avait fini par se retourner vivement, se retrouvant ainsi nez à nez avec Varek. Le beau Varek Dorianne. Son colocataire, un de ses ami le plus proche… Mais aussi celui qu’elle veut pour l’éternité à ses côtés.
    Le jeune homme lui souriait sournoisement. Il était réellement craquant… Elle ignorait encore pourquoi, elle restait plantée là, bêtement à lui sourire malicieusement. Il savait qu’elle avait eu peur… Savoir que l’on est suivi n’est jamais une sensation agréable, mais en se rendant compte qu’il ne s’agissait que de Varek, son appréhension avait disparu aussitôt, sachant pertinemment que c’était bien son genre de la prendre par surprise.

    Cheyenne rigola légèrement à la remarque de son ami. C’était tout elle. Une vraie tête en l’air. Tellement vive, qu’elle en oubliait parfois certaines choses élémentaires comme fermer une porte. Mais elle n’allait certainement pas lui avouer qu’il avait raison. Oh non, cette fois ce n’était pas par fierté ou par un quelconque sentiment du même genre, mais plus par amusement.
    L'invitant alors à continuer sur un sentier rocailleux, la jeune femme lui lança un sourire malicieux, en l'attrapant par le bras, le forçant légèrement à accélérer le pas, l'informant ainsi de continuer dans cette direction.

    Je suis peut être tête en l'air... Dit-elle souriante, regardant vers l'horizon puis se tournant vers Varek, elle continua malicieuse.
    Mais j'en connais un qui est plutôt bordélique...

    En allant déposer ses affaires de cours chez elle, Cheyenne avait pu remarquer l'état dans lequel était sa demeure. Ou plutôt les affaires de son colocataire. Un vrai bordel. Et pourtant elle n'était pas une maniaque. Loin de là, mais avoir une maison désordonné n'était pas toujours agréable. Etonnemment, le comportement du beau Varek ne la dérangeait point. Ca l'amusait... Allez savoir pourquoi ! Peut être était-elle plus tolérante justement parce qu'il était lui ?! Parce que les défauts qui l'énervaient habituellement avaient le don de l'attendrir chez lui. Ouais plus que de l'amitié c'était certains. Elle était aussi quasiment certaine que c'était réciproque. Ou sinon c'est qu'elle ne comprenait plus rien à la vie. Mais dans ses situations la, Cheyenne était beaucoup moins vive et sure d'elle qu'à l'ordinaire. Révéler ses sentiments n’était jamais une tâche facile, pour quiconque... Mais ça l'était d'autant plus lorsque vous saviez que cette personne était bel et bien faite pour vous ! C'est ce que ressentait actuellement la jolie brune envers son mystérieux colocataire... Enfin, elle pouvait déjà s'estimer heureuse de partager son quotidien avec lui. Ou presque.

    La jeune étudiante sortit de sa rêverie pour reporter son attention sur le paysage qui s'offrait à elle et sur son compagnon. Le tout formait un magnifique spectacle. Ils continuaient à avancer sur le sentier des douaniers, chemin rocailleux mais agréable par la vue qu'il offrait.

    Hum, alors tu m'apprends à fermer les portes et je t'apprends à être ordonné !

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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyVen 2 Jan - 19:28

Attentif au moindre détail, à la moindre vibration provenant de la jeune femme ou de son entourage, il attendit qu’elle se décide rapidement à lui emboîter le pas, l’agrippant au passage en l’attirant à elle. Dès le contact, Varek ressentit le léger frisson de la surprise lui réchauffer les joues, un courant électrique lui parcourir toute la surface du corps. Une réaction d’un naturel qu’il n’avait encore jamais vraiment éprouvé ce qui le mettait à la fois mal à l’aise mais aussi légèrement guilleret sous ses traits crispés de par sa gêne. Sur le coup, les premières foulées furent laborieuses et se mettre au pas avec elle, marcher en mesure selon son rythme n’était pas un chose aisée même si leurs deux vitesses étaient légèrement concordantes. Finalement, il parvint à s’en accommoder et ils continuèrent leur chemin bras dessus bras dessous… Un tableau que bien des passants auraient pu trouver touchant même si Dorianne ne savait de toute évidence pas gérer ce genre de situation. Cependant il reprit aisance et confiance en lui très vite. Le vent frais le réveillait à chaque secondes, l’émerveillant de ces moments présents passés avec la jeune femme. Pour rien au monde il n’aurait voulu changer l’agréable tournure que les choses prenaient au fil du temps.
Se sentir porté par le mouvement du vent en sa compagnie, rien que le simple fait de marcher à ses cotés apaisait grandement la bête qui sommeillait en lui depuis bien trop longtemps et sans doute était-elle l’une des seules à avoir cet étrange pouvoir sur lui. Le cri des mouettes argentées mettaient une touche particulière à ce panorama grandiose qui défilait sous leur yeux. L’air marin était pourtant reconnu comme bénéfique mais le loup ne pouvait s’empêcher de plisser ses yeux contre la brise qui venait s’affaler sur son visage.

" Parce que tu fouilles dans mes affaires maintenant ?
Je suis peut-être bordélique mais moi, je m'y retrouve ..."

Elle avait donc eu le culot de venir espionner dans sa chambre elle aussi. Très peu surprenant en fait de sa part même si Varek l’aurait imaginée un peu moins curieuse surtout dans ce domaine. Il était exact que le rangement n’était pas du tout son point fort en ce qui concernait ses propres affaires personnelles. Élevé à la dure, il considérait avec grand soin la moindre idée écologique et en avait décidé ainsi: la lessive une fois par semaine et encore! Souvent à son grand regret, la pile s’amenuisait au fur et à mesure des transformations soudaines, suite à un débordement de testostérone lors de petites soirées improvisées. Dès lors, il se débarrassait par prudence des bouts d'étoffe déchiquetée, les faisant bruler en pleine forêt ou en les jetant dans les bennes à ordures publiques éloignant tous soupçons de la Push. Inutile d'attirer plus que çà l'attention sur ses activités nocturnes déjà qu'il lui était arrivé plus d'une fois de rentrer sous sa forme animale ou même nu comme un vers. Heureusement pour lui, l'éclairage des rues laissait souvent à désirer ce qui lui permettait discrètement de se faufiler jusqu'à sa tanière sans être repéré!
Pour un concierge à mi-temps, le comble était de ne savoir ranger sa place de vie … Un fait qui, après les révélations de sa partenaire, l’avait profondément troublé.
Se mordant la lèvre dans un rictus d’effort de concentration, il fut pris par la pensée saugrenue ( l’image mentale pour tout vous dire!) de Cheyenne rangeant ses vêtements, les mains dans cette pile de linge, se dépêtrant des T-shirts mais aussi d’autres vêtements plus…particuliers. Il grimaça aussitôt et se détourna de cette pensée en la fixant curieusement. Il porta sa main à sa nuque et se massa pour toute réclame de son embarras. D'ordinaire, peu lui importait que l'on mette son nez dans ses affaires mais puisqu'il la considérait comme bien plus que proche qu'une simple connaissance, le fait qu'elle puisse tomber sur ses dessous l'ennuyait atrocement. Mais...peut-être l'avait-elle déjà fait d'ailleurs! Il se mit à réfléchir encore, les sourcils froncés et le regard dans le vague, se remémorant ce dont sa mémoire visuelle s'était imprégnée avant qu'il ne quitte sa chambre pour la suivre. Quelques chaussettes, son jean et la combinaison de l'université grossièrement lancée dans le coin de la pièce sans oublier quelques sweats. Rien de bien décourageant jusque là...

" Hum... l'offre est très alléchante mais j'ai peur que tu ne tombes sur mes revues pour adultes..."

Il continua comme si de rien n'était malgré une envie subite de rire suite à ses dernières paroles. Peut-être à peine déplacées mais il ne l'avait pas dit non plus sans une pointe d'ironie dans son intonation.

Et là devant eux, se dessinait enfin sous leurs yeux la pointe de la côte. Le chemin s'était naturellement rapproché du bord de la falaise. C'était un point particulièrement apprécié pour sa vue sur l'horizon où au loin se dessinaient des ilots violemment frappés par les vagues déchainées. Le peu de soleil parvenant à traverser les nuages donnait un éclairage tout simplement sublime au travers de l'embrun et le vent, plus fort en aval, portait l'écume jusqu'au sommet de la falaise. Un endroit spécial mais aussi tellement dangereux. Beaucoup venait ici dans la journée pour admirer la splendeur de plus de dix siècle d'histoire gravés dans la pierre, mais la nuit... Il n'était pas rare de lire sur la première page des journaux au réveil une nouvelle macabre sur la disparition d'un tel ou d'un tel aux abords de ce lieu de réflexion. Une chose dont Varek était conscient, les vampires devaient y être pour quelque chose d'une façon ou d'une autre mais de là à venir s'aventurer à même le territoire des lycans, le doute persistait toujours.

Ils suivirent le chemin et se rapprochant du bord, il ne trouva nul autre moyen que de la serrer d'un peu plus près lorsque son regard se posa sur le vide béant d'où l'écho de la houle remontait. Il n'était en rien trouillard mais son instinct lui confirmait que bien de tristes choses s'étaient passées ici, ce qui inconsciemment le mettait sur ses gardes. Fixant toujours le contrebas, il lui agrippa le bras un peu plus fort...

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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptySam 3 Jan - 14:05

    Un étrange frisson parcourut Cheyenne au contact du jeune contre elle. Cette sensation, qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle le touchait, volontairement ou non, et qu’elle n’aurait su expliquer. Une sorte de décharge électrique, mais plutôt agréable, dont on ne se lasse pas, qui vous ravi autant qu’elle vous surprend. Les deux jeunes gens mirent quelques minutes avant d’accorder leurs vitesses de marche, mais ils finirent par y arriver. Bien qu’elles ne soient pas tout à fait les mêmes, elles étaient plus ou moins concordantes. Bras dessus bras dessous, ils continuèrent le chemin le long de la falaise, profitant du paysage environnant.
    Un petit rire s’échappa de la bouche de Cheyenne à la question de son colocataire. Oh non, elle ne fouillait pas dans ses affaires. Elle n’avait pas besoin de le faire, pour constater qu’il était bel et bien bordélique. Ses baggys ou ses T-shirt étales, sur son lit, ou jetés à même le sol… Il n’y avait qu’à faire une simple observation lorsque la porte de chambre de Varek était ouverte.
    Enfin, d’après ce qu’il disait, lui s’y retrouvait. C’était déjà une bonne chose ! En même temps, c’est tout ce qu’elle lui demandait. Une des rares personnes dont le bordel personnel ne la dérangeait pas. D’ailleurs, jamais elle n’aurait pensé, un jour, avoir à partager sa demeure avec quelqu’un, encore moins avec un homme. Tout d’abord parce qu’elle les trouvait désordonné, Varek lui avait d’ailleurs donné raison, et ensuite parce qu’elle trouvait cela trop ambiguë.
    Mais à croire qu’elle avait mit toutes ses idées de côté quand Dorianne était entré dans sa vie.

    Oh rassures toi, je ne fouille pas dans tes affaires ! J’en ai juste un aperçu quand ta porte reste ouverte !

    Et puis, sur quoi serait-elle tombée en fouillant dans sa chambre ?! Elle n’osait même pas l’imaginer. Après tout, il restait un mec. Bien qu’elle soit proche de lui, qu’il garde une certain intimité était tout de même nécessaire, et surtout beaucoup moins gênant que s’il lui arrivait de faire une malheureuse découverte.
    C’est d’ailleurs une des choses pour lesquelles Cheyenne ne voulait pas fouiller dans les affaires de son ami, que Varek mentionna. Même en le prononçant d’une manière tout à fait détachée, la jeune femme perçut une pointe d’ironie, qu’il la fit émettre un sourire en coin, amusé.
    Tombé sur des magasines, dit pour adultes, où en première page serait exposé des blondasses totalement refaites, était à éviter pour la jolie brune. D’abord parce que d’autres images, vis-à-vis de Varek, lui viendrait en tête, et ensuite parce qu’une pointe de jalousie ferait surface, bien qu’elle n’ait strictement rien à envier à ce genre de fille, bien au contraire.
    Passant sa main dans ses cheveux, enlevant au passage quelques mèches, s’étant égarées sur son visage, la jeune femme chassa ces pensées de sa tête, reportant aussitôt son attention sur la balade et sur son compagnon.

    Ouais… Je crois que t’as raison… Tu vas garder tes revues pour adultes bien au chaud, avec ton bazar hein ! Dit-elle en rigolant.
    Je crois que tu vas rester bordélique, et moi tête en l’air !

    Continuant tranquillement leur marche, la pointe de la falaise apparut alors sous leurs yeux, le chemin, qu’ils empruntaient se rapprochant naturellement de plus en plus du bord. La vue y était magnifique, les rares rayons de soleil passant au travers des nuages se répercutaient comme un voile sur les vagues qui se cassaient le long des parois abruptes.
    Cheyenne sentit l’étreinte du jeune homme se resserrer autour de son bras, elle releva quelques instants la tête, le regardant, puis se tourna, cette fois, vers le bas.
    A peine à quelques pas d’eux, se trouvait le vide. Plus rien, seulement les vagues déchainées se cassant avec plus de violence à chaque fois. Diverses sensations envahirent alors la jeune femme. Tout d’abord une certaine peur, il ne suffirait que de quelques pas, pour se trouver dans le vide, c’était idée n’était pas vraiment réjouissante. Mais l’adrénaline ne tarda pas à son tour de pointer le bout de son nez. Un sourire malicieux prit alors naissance sur le visage de la jolie brune… Même si Varek ne trouverait cela certainement pas très drôle.
    Elle se détacha alors de son étreinte, et avança un peu plus, vers la pointe de la falaise, les bras tendus, sur les côtés, perpendiculairement à son corps, marchant comme s’il était une équilibriste sur un fil. Puis dans un beau tour, telle une danseuse, pour revenir face au beau jeune homme lui tenant compagnie, elle sourit amusée, comme une gamine insouciante, ce qu’elle était assez souvent.

    Si je tombe tu me rattrapes ? Dit-elle en rigolant, reculant encore d’un pas avant de s’arrêter.

    Elle aimait certes le danger et tout ce qui allait avec, mais Cheyenne était loin d’être suicidaire, donc autant ne pas tenter le diable en reculant davantage.
    Varek la fixait, pas réellement amusé par ce qu’elle faisait, alors que voyant son regard, elle fit quelques pas en avant comme pour le rassurer.

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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyMar 6 Jan - 9:28



L’embrun…cette puissante déferlante de fines particules lui humectait le visage de ces petites gouttelettes perlant sur sa peau. Un air salin qui pouvait fatiguer un même Lycan . Non sans réelle surprise elle se détacha de lui, ce qu’il accepta parfaitement vu qu’il était déjà tellement occupé à observer le lit de la falaise. Ce n’est que lorsque la jeune femme s’approcha du bord sous ses yeux qu’il se redressa de toute sa hauteur, stoïque . Était-ce une mise en garde? Connaissait-elle son secret? Impossible ou alors, c’était qu’il avait laissé traîner quelque chose de plus dans sa chambre et qu’elle venait tout juste de lui mentir en lui affirmant ne jamais y avoir mis un pied. Cependant le temps n’en était plus à la réflexion. A chacun de ses pas, Cheyenne se rapprochait dangereusement du bord et il lui aurait suffit d’une violente bourrasque pour lui faire perdre l’équilibre. Une pensée tout bonnement inacceptable pour lui, ce pourquoi lorsqu’elle se mit à tourner sur elle même aussi près du précipice, le pied du loup eut un léger sursaut. Un petit réflexe naturel mais qu’il stoppa net, une pierre butée venant rouler et se jeter dans le vide passant tout juste à coté de sa compagne…Sa compagne. En voilà un mot bien choisi.

Dorianne la fixa nerveusement durant son petit spectacle, au qui vive près à bondir au moindre problème, mais d’apparence plutôt calme et réservée. Rester là à la contempler avait ses avantages et ses inconvénients et bien qu’il était conscient des risques encourus, il préféra la laisser se mouvoir dans le vent, sa chevelure flottant au grès des courants. Un tableau des plus agréables où se dépeignaient la couleur fraîche de la liberté et de l’aventure, mais aussi une note acidulée et paradoxale de menace.
Varek n’appréhendait seulement que le fait qu’elle n’aille trop loin, à savoir si lui serait finalement capable d’outre passer le règlement de la meute. Pour elle, il le ferait très certainement mais l’hésitation au moment venu pouvait lui être fatale vu que la miss était du genre casse cou… loin de l’idée du petit couple déjeunant le journal sous les yeux et le nez dans un bol, ils étaient tous deux de caractère fort ce qui animait de temps à autre la kitchenette au rez de chaussée.

« Si tu tombes, tu t’écrases et c’est moi qui devrais te ramasser à la petite cuillère. T’es maladroite, tu le sais, alors tu reviens à coté. »


Protecteur dans ses paroles, il ne voulait qu’elle ne le pousse à bout quoique un peu du genre à aimer se faire souffrir, Varek aurait très bien pu le prendre positivement. Mais avait-elle dénoté cette appréhension dans son timbre de voix qui voulait en dire long sur ses véritables pensées? Il lui tendit la main comme pour lui ordonner de revenir sagement auprès de lui, sourcils foncés par la contrariété et une moue inquiète de figée sur ses traits.
Il s’approcha d’elle à son tour, visiblement dans le but de l’écarter du vide au plus vite et posa son regard interrogateur sur elle. Quelle étrange émotion il éprouva sur le coup. Cette même sensation de vertige mais sachant que de part sa condition bien particulière qu'il ne pouvait avoir peur du vide, l’origine de cet effet devait être autre.
Aussi proche d’elle, il porta sa main dans ses longs cheveux. L’instinct du prédateur remontait par vagues et se laisser à l’écoute de ces pensées était d’un tentant que même avec la plus grande des sagesses, Varek n’aurait pu y résister indéfiniment. Mais le bougre était bien plus fort que cela.

« Et qui irai me porter le petit dej au pieu s’il devait t’arriver quelque chose? »

Du Dorianne tout craché. Cacher ses sentiments derrière l’ironie et la moquerie sans jamais se dévoiler. Pendant des années il s'était taillé une carapace, qui en un seul regard de sa part à elle, aurait pu fondre comme neige au soleil...
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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyJeu 8 Jan - 22:23

    Le paysage était tout bonnement envoutant, c’est sans doute pourquoi Varek ne sembla pas réellement remarquer que la jeune femme s’était détachée de son étreinte pour jouer avec le feu.
    Se rapprochant du bord de la falaise peu à peu, elle enchaina quelques courbettes sous le regard inquiet du beau Dorianne. Elle n’avait pas l’habitude d’être confronté au regard qu’il portait en ce moment sur elle. Il guettait le moindre de ses gestes, réagissait à chaque pierre passant à côté d’elle pour finir son chemin au pied de la falaise. Il était réellement inquiet. Et toute personne censée, l’aurait sans doute été.
    Mais non, Cheyenne Sawyer était une casse cou, née, repoussant ses limites à chaque fois, approchant le danger un peu plus que la fois précédente. Elle n’était jamais rassasiée. L’adrénaline était pour elle quelque chose de vital.

    Puis son colocataire prit la parole, répondait de manière détournée et sarcastique à la question qu’elle lui avait posé. C’est clair qu’elle l’était, maladroite. Elle devrait être plus prudente, sans aucun doute, mais ça ne faisait pas parti des sentiments qui l’habitaient habituellement.
    Une moue dégoutée et légèrement terrifiée prit possession du visage de Cheyenne, comme si elle ne s'était pas rendue compte du danger qu'elle encourait en étant si prêt du bord de la falaise. Une grosse bourrasque et elle perdait l'équilibre. Aussi simple et terrifiant que ça. Mais cette expression, si rare sur son visage, fut vie remplacée par un sourire malicieux lorsqu'elle entendit la dernière partie de la phrase du jeune homme. Elle avait une irrésistible envie de le pousser à bout, malgré l'expression inquiète qu'il affichait.
    Varek lui tendit sa main, l'invitant ainsi à quitter le plus vite possible tout danger. Mais sans doute pas assez rapide à son goût, ce fut lui qui s'approcha d'elle. Apportant ainsi une certaine sécurité en plus. Aussi futile que cela puisse paraître, elle se sentait comme invincible dès qu'il était à ses côtés, enfin plus que d'habitude en tout cas. Son rapprochement fit aussi partir tout envie de le mettre hors de lui, étrange, non ?
    Miss Sawyer sentit les doigts du beau Dorianne se glisser dans sa longue chevelure, profitant du moment présent, elle finit même par reposer sa tête sur la main du jeune homme. Si forte et si douce à la fois. Un mélange qu'elle appréciait tout particulièrement.
    Cheyenne se rapprocha un peu plus du corps musclé présent à côté d'elle, posant sa tête sur son torse, profitant ainsi de son odeur et de la chaleur dégagée par son corps.
    Elle aurait pu rester ainsi des heures, si ce n’est l’éternité, bien qu’elle ne puisse jouir de ce plaisir. Mais la remarque de Varek la sortit immédiatement de ses pensées. Il n’y avait que lui pour sortir ce genre de choses dans des moments pareils. L’ironie était la meilleure arme pour cacher ses réels sentiments, Cheyenne ne le savait que trop bien, elle-même ayant assez souvent recourt à ce procédé.
    Un sourire amusé s’afficha sur le visage de la jeune Sawyer, tandis qu’elle reculait se tête du torse de son compagnon, pour pouvoir plonger son regard dans le sien. Elle savait qu’elle était capable de le déstabiliser, comme lui, y arrivait avec une facilité déconcertante.

    Oh il y en aura bien une autre qui succombera à ton charme, et qui sera là pour me remplacer, dit-elle amusée.

    Puis elle se rendit compte des paroles qui venaient de sortir de sa bouche. Non, pas sur le fait que quelqu’un puisse la remplacer, parce qu’elle espérait qu’elle soit irremplaçable, qu’il ne pouvait la remplacer. Mais sur le fait, qu’elle venait d’avouer qu’elle avait succomber au charme de Varek ! Alors, oui, le savait-il surement déjà. Elle en était quasiment certaine. Il fallait être aveugle pour ne pas se rendre compte qu’elle avait craqué sur son colocataire, et que de profonds sentiments étaient apparus, mais jamais elle ne s’était permis de le dire à voix haute.
    Son regard alors si amusé, et sûr de lui, s’éteignit pour être remplacé, par un regard remplit de gêne. Cheyenne était loin d’être habituée à déballer ses sentiments, ou autre émotions qu’elle ressentait… Encore moins, lorsqu’il s’agissait d’avouer à l’homme de sa vie, qu’elle en était dingue.
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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyMer 14 Jan - 3:41


Excellent contre les emmerdes familliales ;)

Un fin plaisir vint parfaire ce tableau touchant, la petite mine écoeurée de la jeune fille lorsque Varek eut terminé sa phrase. Très plaisant certes, il en avait presque été soulagé qu’elle prenne enfin conscience du danger. Elle devenait enfin raisonnable mais cela ne l’empêcha pas pour autant de se rapprocher d’elle car un nouveau trait de sa personnalité venait de remonter à la surface, la Cheyenne qu’il ne connaissait que trop bien, celle prête à toutes les folies pour le faire sortir de ses gonds. Combien de fois, dans leur repère, elle n’avait joué avec ses nerfs! Mais là, la chose était complètement différente. Il ne perdit pas plus de temps et l’attrapa finalement par le bras, ne voulant risquer aussi gros enjeu dans la bataille. S’il le fallait, il lui dirait qu’il été réellement inquiet, quitte à rabaisser cette image de garçon trop sûr de lui afin de la ramener à la raison. Mais chose très surprenante, elle vient auprès de lui, se rapprochant même plus qu’il ne l’aurait espéré. Le doux poids de sa tête sur sa main vagabondant dans sa chevelure, un signe qu’il prit comme une marque d’affection et de confiance. Il sourit légèrement, une mimique faussement amusée et continua à l’observer langoureusement, un léger rayon de soleil se réflectant avec délice sur le visage de la jeune fille qui vint se poser contre lui. Très proche, peut-être trop proche justement ce pourquoi Varek lui balança cette réflexion un peu lourde et maladroite. La voir se dégager de lui était à la fois un déchirement mais aussi un soulagement. Dire qu’il n’appréciait pas son contact était un mensonge. Il se serait damné rien que pour passer plus de temps en sa simple compagnie, oui mais voilà…Pour elle le temps était compté, ce qui le dérangeait quelque part. L’idée de la voir vieillir alors que lui resterait jeune toute son existence était un peu étrange pour son esprit étroit. Et quand bien même, s’il passait sa vie à ses cotés, il faudrait lui avouer son secret et trahir la meute… Beaucoup trop de questions peut-être pour lui qui d’habitude ne se préoccupait que du moment présent. Vivre au jour le jour était sa doctrine principale mais curieusement avec elle, tout changeait. Le moindre détail était analysé, étudié et exploité… Rien n’était laissé au hasard mais il s’avérait aussi que parfois, par maladresse ou simple oublie, son esprit omette de le mettre en garde contre un sentiment plus profond qu’un simple attachement.

Il plongea son regard dans le sien sans prêter d'autant plus d’attention à ce qu’elle disait, trop concentré déjà à ne pas quitter ses yeux des siens, sans doute un peu gêné d’une telle promiscuité. Il redressa sa tête fièrement visant à nouveau l’horizon lorsque cette phrase retinta dans son esprit. Sur le coup, Dorianne eut un peu de mal à y croire mais se ravisa immédiatement, la refixant comme agréablement surpris. Un sourire jusqu’aux oreilles s’esquissa sur ses lèvres… A présent ce n'était plus un doute permis…Il ne savait comment réagir face à cet aveux mais laissant parler tout naturellement son cœur, Varek lui prit le visage entre ses mains avant de se pencher lentement sur elle, les lèvres légèrement ouvertes, et au dernier moment bifurqua légèrement sur sa gauche pour lui murmurer à l’oreille:

"Et si moi je disais la même chose de toi, tu en penserais quoi ?"

Sa phrase finie, il s’attarda néanmoins contre sa joue pour en ressentir toute la douceur, une peau un peu plus froide que la sienne lui apportant un légère sensation de fraîcheur, calmant ce feu ardent brûlant en lui depuis bien trop longtemps. La sentir près de lui, aussi proche, bien qu’il l’avait déjà été dans d’autres circonstances bien moins propices à cet élan de sentiments, le rendait littéralement impassible. L’agneau dans le corps d’un loup, voilà une étrange image reflétant bien la vérité du moment. Il ne se serait senti capable du moindre mal et pourtant la protéger était son unique but, peut-être le seul sens à sa vie. Très calmement il glissa avec la plus grande des tendresses sa joue contre celle de la jolie brune, restant ainsi quelques secondes qui lui parurent une éternité au creux de son cou.
Puis à contre cœur il se détacha d’elle, cette fausse mimique amusée sur ses traits afin de cacher cette soudaine effusion de sensations particulières. Elle le transformait véritablement en sa présence, un fait singulier, le jeune homme bourru d’ordinaire montrant enfin de l’intérêt à une femme et surtout à l’amour.


L’accrochant par la taille, il se porta vers le flanc de la falaise, le point de vue culminant de la péninsule, en la forçant à se rapprocher d’un peu plus près du bord mais uniquement en sa compagnie, une prise ferme sur sa taille. De là, il s’asseya paresseusement sur le tranchant, les jambes ballantes dans le vide et observa quelques rochers granitiques s’effriter sous son poids qui tombèrent sans le moindre bruit dans l’immensité bleuté en contre bas. Cheyenne aimait le danger, soit….S’assoire à ses cotés n’allait donc pas l’effrayer plus que çà.
Patientant bien sagement pendant qu’elle prenait sa décision, il s’écroula sur le dos, les bras croisés sur son torse et ferma les yeux pour n’écouter plus que le mouvement des vagues s’écraser en un exquis fracas. Il se laissa alors à la perception totale des éléments, le vent jouant sur le son fluide des échos des flots déchaînés. La brise légère ramenait un doux arome à la fois salé et imprégné d’une vaporeuse brume marine. Le grand air comme l’appelait les autochtones, capable de vous enivrer, grisait déjà les sens de Varek qui sombrait peu à peu dans un état de léthargie malgré le souffle de cet alizé.
Il fut néanmoins rassuré de sentir toujours auprès de lui cette aura bienveillante que dégageait la jeune fille et sans plus broncher, toujours la vision baignée dans les ténèbres de ses paupières abaissées, il roula la tête sur le coté en poussant un long soupir de satisfaction.
Mais très vite il se rendit compte de la chance inespérée qu’il avait d‘être en sa présence. Dormir en un tel moment s’avérait être de la folie et profiter d’elle était dorénavant sa plus grande occupation. Il lui attrapa donc la cheville dans un geste rapide et la fit tomber à ses cotés sur le gravier dans un bruit étouffé par sa parka.

« T’es vraiment pénible, faut tout te dire… »

Il émit un petit clapotement de la langue sur son palet à la suite en hochant de la tête, toujours plongé dans sa rêverie mais conscient du moindre détail. Varek se retourna vers elle, penché sur son flanc et la dévisagea, attendant avec plaisir qu’elle le renvoie balader bien gentiment si elle en avait le courage.
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MessageSujet: Re: I'm yours [Varek]   I'm yours [Varek] EmptyJeu 15 Jan - 14:04

    S'il y avait bien une chose que Cheyenne aimait plus que tout, c'était bel et bien d'énerver son colocataire. La jeune femme était prête à toutes les folies, à faire toutes les conneries possible, juste pour le faire sortir de ses gonds. C'était selon elle, un spectacle des plus plaisants, et des divertissants... Savoir que la jeune Sawyer le faisait être hors de lui juste pour son propre plaisir, ne faisait qu'augmenter son agacement... Un régal !
    Mais jouer avec ses nerfs à l'actuelle, ici... N'était peut être pas la meilleure chose à faire. Contrairement à ce que pouvait penser Varek, la jeune femme décida d'être pour une fois raisonnable de s'éloigner quelque peu du bord... Sans doute le fait d'avoir été un minimum dégouté par le spectacle que lui avait exposé son ami l'avait aidé à prendre conscience de ce foutu danger, qu'elle prenait plaisir à approcher d'un peu trop près à chaque fois. Ou peut être l'inquiétude qu'elle avait vu passer dans son regard l'avait-elle ramené à la raison ? Cheyenne n'avait pas vraiment l'habitude de voir son colocataire enlever sa carapace de mec trop sûr de lui, ironique à plein temps... Ou encore était-ce l'ensemble de tout cela qui l'avait, pour la première fois depuis bien longtemps, ramené à la raison !
    Sa tête posée sur la main, chaude et forte, de Varek, miss Sawyer profitait du moment... De ce doux parfum légèrement salée, émanant de l'océan, mais surtout de son odeur à lui, qui pour la jolie brune, était une chose tout à fait délicieuse.

    Cheyenne était loin d’être à l’aise lors d’un déballage de sentiments… Encore plus lorsqu’il s’agissait des siens ! Ce qu’elle venait de dire à Varek était plus ou moins sorti tout seul… Ce qui était plutôt rassurant à vrai dire. Au moins, elle n’avait pas eu à réfléchir à comment lui dire qu’il lui plaisait, et c’était vraiment sorti du cœur. Mais elle ne s’était pas elle-même attendu à ce que ça sorte aussi facilement. Elle avait été étonnée par ses propres paroles.
    Après s’être rendu compte de ce que miss Sawyer venait de dire, Varek se stoppa dans sa contemplation de cet exquis paysage pour plonger son regard envoutant dans les perles vertes de la demoiselle, et un immense sourire vint s’installer sur son visage. Ce qui ne fit qu’augmenter la gêne qu’éprouvait la jeune femme en ce moment même, suite aux paroles qu’elle avait prononcées. Les mains presque brulante, malgré la fraicheur ambiante, de son colocataire vinrent encadrer délicatement son visage tandis qu’il s’approcha un peu plus. Déviant délicatement, il lui glissa quelques mots à l’oreille. Cheyenne stoppa toutes pensées présentes dans son esprit pour n’y garder que les paroles, ou plutôt la question du beau gosse face à elle. Il l’avait comme paralyser par la question qu’il venait de poser, qui en réalité sonnait plus comme une affirmation que comme une véritable question à laquelle on attendait une réponse, bien que la jeune femme se concentrait fortement pour aligner plus de deux mots de façon cohérente. Une fois eut-il finit de prononcer sa phrase, qu’il laissa lentement glisser sa joue contre celle, plus fraiche de la belle brune. Elle eut alors l’impression que tout ce qui les entourait venait de se stopper. Un calme presque enivrant se faisait ressentir malgré la violence des vagues se fracassant contre la falaise.

    Je…
    Je penserais… qu’il serait inutile de jouer avec le feu au bord d’une falaise… Que j’ai tout ce qu’il faut, celui qu’il me faut, ici, maintenant.
    Finit-elle par réussir articuler dans un murmure.

    Venait-il de lui dire qu’elle lui plaisait ? La jeune femme était loin d’être à l’aise en pleine effusion d’émotions… Mais il fallait reconnaître que c’était loin d’être désagréable ! Et que les mots lui venaient plus facilement que ce qu’elle n’avait pensé… Enfin une fois le choc émotionnel passé et ses esprits bien en place !
    Pendant plusieurs secondes, Cheyenne pouvait sentir le souffle chaud et enivrant de son colocataire qui avait glissé sa tête dans son cou, il y a de cela quelques instants. Seulement quelques secondes, aussi courtes que longues… Un paradoxe qui ne pouvait s’expliquer, mais qui se répétait dès que Varek s’approchait un peu trop d’elle. Le temps paraissait passer si vite, tout en étant une éternité…
    Se détachant de la jolie brune, le jeune Dorianne l’attrapa soudainement par la taille pour l’emmener… au bord de la falaise ?!
    La vue y était magnifique, il n’y avait rien d’autre que l’océan à perte de vue, et même lorsqu’elle regardait vers le bas, elle ne voyait pas les graviers présents sous ses pieds, mais la roche granitique s’effritant, finissant ainsi son parcours dans le creux des vagues.
    Quelque minutes auparavant, le jeune homme avait pratiquement refusé que miss Sawyer s’approche du flanc de la falaise, et là, voila que c’est lui qui l’y emmenait… Mais pour tout dire, c’est vrai que sa présence était pour le moins rassurante. Varek s’asseya au bord de la falaise, laissant ses jambes pendre dans le vide, alors que Cheyenne était toujours debout, presque immobile, observant une fois de plus ce magnifique paysage… Respirer l’air frais, l’air salé de la mer, ne pensant à rien d’autre qu’au vent lui fouettant le visage tandis que l’homme à la présence rassurante s’allongea sur les graviers, profitant, tout comme elle, de ce que ce lieu leur apportait.

    C’est alors qu’en moins de temps qu’il lui en fallut pour comprendre ce qu’il se passait, elle se retrouvait le derrière sous le gravier ! Sur ce putain de gravier qui venait de lui procurer une sacré douleur. Tournant alors son regard noir vers Varek, il la dévisageait, lui lançant qu’il fallait tout lui dire.
    Ca c’était bien le Varek qu’elle connaissait ! N’aurait-il pas pu seulement se contenter d’attendre qu’elle s’asseye ?! N’aurait-il pas pu seulement profiter du silence et de la beauté du paysage ?! Il n’en fallut pas plus pour que la belle brune frappe, gentiment, l’espèce de grosse brute présente à coté d’elle derrière la tête.

    Ca va pas non ?! Dit-elle en se frottant les fesses, comme si ça allait atténuer la douleur.
    Ce qui est pénible chez toi, c’est que tu peux pas rester sérieux 10 secondes ! Dit-elle presque amusée par la situation.

    Presque, parce qu’elle avait toujours cette foutue douleur ! Mais Cheyenne finit par en faire abstraction, lorsque Dorianne se tourna vers elle, la dévisageant. A son tour, la jeune femme s'allongea tant bien que mal sur ses graviers, recouverts de son parka, appuyée sur ses coudes et fixant l'horizon... Tournée la tête, et regarder Varek était beaucoup trop déstabilisant.

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