Le temps était à la pluie. Le ciel gris clair, presque blanc, une faible brise fraîche à vous end onner de grands frissons. Mais c'était lors de ces jours là que September aimait être dehors, pour prendre l'air, c'était l'idéal. Si il y avait du soleil, ce serait moins bien pour admirer la vue du paysage. Le jeune homme était donc sortir, seulement vêtu d'un tee shirt rouge foncé, d'un jean bleu clair, d'une paire de chaussures noires et une échapre en laine grise autour du cou. Il avait eu la flemme de se coiffer, alors il avait laissé ses cheveux noirs lisses, et s'était maquillé d'un rapide coup de crayon. Il avait le teint pâle à force de ne pas arriver à dormir la nuit. Depuis son arrivée à Forks, il passait des nuits blanches à se tourner et retourner dans son lit, à avoir trop chaud, ou trop froid, mais jamais entre les deux. Aujourd'hui il avait décidé de sortir pour commencer à observer les horizons et éspérer trouver quelques indices sur ce qui se passait. Mais rien n'attira vraiment son attention, sauf la falaise. Il s'y rendit. Il marchait sur l'herbe, secouée par la légère brise qui soufflait. Son écharpe tanguait devant son visage qui fixait la pointe de la falaise. Lorsque le jeune homme arriva au bout, il observa le paysage qui s'offrait à lui. C'était tout simplement magnifique. Les vagues s'écrasaient contre le pied de la falaise, la mer était à peine agitée dans son manteau bleu marine. La brise marine secouait doucement les cheveux du jeune homme. En regardant l'horizon, une seule pensée traversa la tête de September : le jeune homme qui s'était occupé de lui quand il était un loup. Le jeune androgyne n'oublierais certainement jamais ces jours qu'il avait passé en sa compagnie, ni aucune des mélodies qu'il lui avait joué le soir avant de s'endormir et même si il avait dû se comporter en loup docile comme un petit chien, il aurait fait ça encore longtemps si seulement il avait put...Le jeune homme s'assit alors en tailleurs au bord de la falaise tout en fixant l'horizon. Presque rien n'aurait put le sortir de cette vue...Il ferma les yeux et ne pensa plus à rien, vida son esprit de toutes pensées, il fit le vide complet dans sa tête, ne pensant qu'à la douce musique des vagues et les quelques cris des mouettes.