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| Fin des cours [Heaven] | |
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Invité Invité
| Sujet: Fin des cours [Heaven] Sam 27 Déc - 20:11 | |
| Un geste insignifiant pour quelqu'un ne l'est pas pour une autre... - Monsieur Steevens, avez-vous besoin d'aide pour regarder sur la feuille de votre voisin ? Il y a des élèves comme ça, que l'interrogation soit prévue ou non, qui ne prennent pas la peine étudier. "Pfff, ça sert à quoi, j'compte pas devenir écrivain moi, ni écrire un livre, j'veux juste jouer au football". Bien sûr, avouons que c'est un peu caricaturisé mais en règle général, les étudiants qu'il avait en charge n'hésitaient pas àlui répondre cela. Pas tous heureusement, certains vouaient une passion à ses cours et heureusement, sinon le métier d'enseignant n'aurait plus d'avantages. Ce qu'il aimait, lui, c'était de voir ces petites têtes d'adolescents se passionner pour un sujet et de voir leurs yeux briller lorsqu'ils trouvent une bonne réponse ou qu'ils se rendent compte d'une erreur et que, tout d'un coup, lumière, ils comprennent tout. On pouvait dire que Declan était le genre de professeur proche de ses élèves, qui donnait cours, bien sûr, mais en plus s'intéressait à chacun d'eux, en instaurant bien sûr un certain respect entre eux, mais en cas de problèmes, ceux-ci savaient que le professeur Makinen était une bonne oreille. D'ailleurs, il était tellement proche que ses élèves l'appelait parfois par son prénom, après les cours, pas pendant, sa classe ne ressemblait pas un salon de thé. Perdu dans ses pensées, il sursauta lorsque la sonnerie annonçant la fin des cours retentit.
- Laissez vos interrogations sur votre bancs et vous pouvez sortir. A demain ! - Monsieur... Je n'ai pas eu le temps de terminer la dernière question... dis une élève du deuxième banc. Moi non plus, m'sieur ! rétorqua un deuxième élève, du dernier banc cette fois çi. S'attardant un peu plus sur les autres, il remarqua qu'en effet, la moitié de la classe n'avait pas encore terminé la fin du contrôle. - Ok ok, je vous laisse encore dix minutes.
Ça arrivait parfois et après tout, il était 16H, la fin des cours, donc s'ils désiraient terminer leur contrôle, c'était avec plaisir que Declan les laisserait terminer, ce n'était pas pour dix minutes. Ensuite, il irait chercher un livre à la librairie de Forks, assez respectable pour sa petite ville tant adorée. Il y avait plus ou moins tout ce qu'il désirait, et au pire, il pouvait toujours commander ou aller à Port Angeles où il y avait plusieurs librairies. Le jeune professeur regarda sa montre qui indiqua 16H15. Prévenant les "enfants", il ramassa toutes les copies et les fourra dans son sac pour les corriger au soir, où il veillera sans doute jusqu'à pas d'heures. Une fois que les élèves furent tous sorti, il nettoya le tableau, rangea un peu son bureau de façon à s'y retrouver demain et sorti de la classe, la fermant à clé. Arrivant rapidement sur le parking, il s'y retrouva presque seul, les élèves étant plus ou moins tous partis. Prenant sa voiture, pas une voiture de sport parce qu'il n'avait pas les moyens, mais tout de même assez bien, de couleur noire, il démarra rapidement et se dirigeant vers le centre de Forks.
Arrivant vite sur place, le jeune homme se gara, trouvant une place juste devant la libraire, quelle chance ! Il entra et tout en saluant la libraire d'un geste amical, se dirigea vers la littérature fantastique. Ce n'était pas le genre de mordu qui ne vit que pour ça, ni un fan de star trek qui n'hésite pas à acheter le costume entier du personnage en question, non, mais tout ce qui concerne les phénomènes dits surnaturels l'intéressaient vraiment. Et d'ailleurs, apparemment, dans cette ville il y en avait pas mal, mais il ne savait pas expliquer pourquoi, ni ce qui se passait. Bizarre. Il tomba sur plusieurs romans totalement fictif, avec un monde bien à l'auteur qu'il feuilleta sans vraiment faire attention. Et c'est à ce moment, qu'en voulant remettre le livre à sa place, qu'il se coupa à l'une des pages. Une fine coupure s'inscrivit sur sa peau, et une gouttelette de sang tomba en plein sur sa chemise blanche. Ce n'était rien, mais la coupure était tout d'même assez grande. Il regarda dans le magasin, il n'y avait presque plus personne, et la libraire était derrière, et zut...
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| | | Heaven Dawn
VÉNÉRABLE ADMIN (la distraite) _ Vouloir libère
Sexe : Nombre de messages : 1170 Age : 33 | coeur | : A cessé de battre il y a bien longtemps. | mood | : Joyeuse. | vice caché | : Qu'il le reste Date d'inscription : 15/12/2008
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| Sujet: Re: Fin des cours [Heaven] Sam 27 Déc - 22:08 | |
| Lorsque je pense que tout à faillit basculer, alors que quelques minutes plus tôt, j’étais encore dans la classe au lycée, en littérature anglaise plus précisément, mon option scolaire. Vous savez, ce qui nous rajoute des points en fin d’année. J’écoutais le cours, je savais déjà tout cela mais j’aime vraiment la littérature alors j’y assiste…
« - Madame. Excusez-moi mais lorsque Pope écrit son manifeste, Essay on Criticism, il avance plus ses théories comme dans un équivalent de l’Art poétique de Boileau, que par un écrit de conscience comme vous nous l’avez fait signaler. - Effectivement mademoiselle Dawn. Mais, vous ne prenez pas de notes ? - Si, bien entendu madame. »
Un petit sourire et c’est reparti… Le cours sur Alexander Pope continu. Et moi je continu à ne pas écrire mais à écouter. Bien entendu en grande bouche que je suis-je m’efforce de la corriger lorsqu’elle se trompe mais elle maitrisait assez bien son sujet… Normal pour un professeur. Je me demande ce que j’ai aujourd’hui, ce matin, j’avais repris mon enseignant d’histoire, ce qui est vraiment fou. Certes, j’avais vécu cette période contrairement à lui mais tout de même, comment ne pas éveiller des soupçons à force ? La sonnerie retenti, je fermais mon livre et me levais.
Je lissais ma robe noire et remontais quelque peu mes bottes, j’enfilais mon manteau, remontais mes cheveux pour les faire retomber en une magnifique cascade d’un châtain sombre. J’attrapais mon sac, y mis mes affaires. La journée était finie. J’avais presque fini mon livre mais je ne voulais pas aller à Port Angeles, ça ne m’aurait pas prit une demi-heure de m’y rendre mais je décidais de me prendre pour une marmotte… Direction le centre ville.
Je me garais non loin de la librairie –assez vétuste- de Forks. J’étais a peine sortie de ma voiture qu’un jeune, il devait avoir approximativement vingt ans, brun, grand, bien un mètre 85 ou 90, s’approcha, regardant le véhicule avec des étoiles dans les yeux.
« - Elle est noire. C’est la tienne ? C’est quoi ? - Oui, elle est noire, tu es perspicace, et oui, c’est la mienne, et c’est une Koenigsegg CCX. - Ouah, elle a du couter un max. - Assez oui. »
Et il resta là, à baver. Et parler de ses gentes, de ses sièges, et il ne s’arrêtait pas. Je décidais donc de le laisser à sa contemplation en enfonçant les écouteurs de mon I-pod dans les oreilles, et d’aller chercher des livres avant qu’il ne se lasse après la fermeture et que je me trouve sans rien pour passer la nuit que des livres déjà lus. J’entrais dans la librairie, et saluais la libraire, qui la voyait très souvent, cette femme d’une cinquantaine d’années qui était ici l’une des seules à autant m’apprécier.
«- Heaven, ma chérie, tu es encore bien blanche ! - Ce n’est rien madame, les rayons du soleil ne sont pas vraiment présent à Forks, vous devez y convenir. »
Il y avait quelqu’un d’autre ici. Son odeur m’indiqua qu’il s’agissait de Monsieur Maniken le sexy prof de philosophie au Lycée de Forks. 25 ans, le genre d’enseignant qui donne vraiment envie d’aller en cours. Rien que pour pouvoir admirer son corps. Il serait parfaitement canon en vampire… Et le pire arriva.
Il tourna la tête vers nous lorsqu’il rangea le livre qu’il avait feuilleté. Ces quelques instants d’inattention lui entaillèrent la peau. Je me retournais vers lui, mon regard ocre ressemblait plus à la couleur d’un œil de tigre, la couleur sombre l’emportais sur sa clarté habituelle. La libraire me demanda si j’allais, je lui assurais que oui.
Je me retournais vers Declan, même si jamais je ne me serais permise de l’appeler ainsi. Ca faisait un moment que je n’avais pas senti cette odeur. Ce sent chaud, qui coulait dans ses veines en quantité. Je me plaçais à côté de lui, fixant l’étagère. Je passais la langue sur ma lèvre inférieure. Il me faisait envie, été encore plus attirant qu’à son habitude, encore plus que lorsque je l’avais eu, deux heures auparavant.
Non ! J’étais consciente qu’il s’était tourné vers moi. Ma main droite était crispée contre l’étagère, mes phalanges blanchissant plus que de nature. Je n’avais pas touché un homme depuis 140 ans, ce n’étais pas rien et une goutte de sang me ferait perdre la tête ? Non, je n’étais pas un monstre. Mais, une toute petite morsure de rien du tout. Non. Non. Non. Je décidais de m’éloigner de lui mais me voyant quelque peu tituber, celui-ci réagit.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fin des cours [Heaven] Sam 27 Déc - 23:28 | |
| Dire qu'un tout petit détail comme par exemple, se couper bêtement avec une feuille, ce qui peut arriver tous les jours, peut paraître tellement anodin alors que pour une autre personne, c'est LE détail qui peut changer toute une vie, qui peut faire basculer la balance d'un côté ou de l'autre, du bon côté ou du mauvais côté. Alors que pour lui, c'est vraiment... bète quoi, presque normal. Il entendit quelqu'un entrer dans la libraire mais ne fit pas plus attention que cela jusqu'au moment ou la libraire - une dame charmante d'ailleurs - s'adresse à la nouvelle cliente en disant qu'elle était bien blanche. Cela attira son attention parce qu'en effet, bizarre dans le lycée, dans sa classe, il y avait plus d'un élève qui avait apparemment hérité d'une pâleur de peau incroyable. Bon d'accord, Forks n'est pas une ville réputée pour son soleil éclatant et sa chaleur, tout au contraire mais même, c'était... bizarre. Lui qui s'interessait aux évènements surnaturels, il se demandais parfois si tout cela était lié : certaines morts plus qu'anormes, la pâleur de ses étudiants... D'ailleurs, il s'en inquiétait mais ceux-ci évitaient ses questions ou niaient avoir quelque chose à faire, alors il laissait tomber mais n'oubliait pas, s'inquiétant vraiment pour eux. Captivé par la discussion et ses pensées s'y appropriant, il remit le livre et vous connaissez la suite, la coupure, le sang, une banalité quoi.
La fille blanche en question, c'était en fait Heaven Dawn, une de ses élèves. Très douée d'ailleurs. cette fille était étonnamment douée. Ne prenant jamais de note, ayant toujours des maximums aux interros ou du moins presque toujours, assez discrète mais dégageant quelque chose de si... irréel. Mais magnifique. Il ne fallait pas douter de sa sublimisime beauté. Et ce teint pâle lui donnait quelque chose de plus. S'il était né quelques années plus tard, il aurait sûrement tenté quelque chose avec elle xD. Mais cette fille dégageait vraiment quelque chose d'indescriptible, vraiment...
La jeune étudiante le regardait d'un façon un peu bizarre. Il y avait dans son regard de l'envie, comme s'il était un bonbon qu'elle allait avaler tout cru... Et puis, son regard exprimait une sorte d'intensité qu'on ne pourrait décrire, comme si elle faire un meurtre. Inquiet, il s'approcha d'elle, en oubliant du coup son doigt ensanglanté, mais il s'en moquait, une de ses élèves ne semblait pas bien, et c'était dans sa nature d'aider. Tout d'un coup, le téléphone fit "driiing" xD et la libraire, assistant à la scène décrocha, et passa dans la pièce à côté pour pouvoir parler avec plus d'intimité. Ils se retrouvèrent tous les deux. La jeune fille vacilla légèrement et croyant qu'elle faisait genre un malaise, s'approcha plus rapidement d'elle, déposant sa main intacte sur son épaule, étrangement froide, malgré les vêtements. Tout d'un coup, il comprit. C'était l'odeur et la vue du sang ! Qu'il était bète ! Cette pensée le fit sourire et il rigola même quelques secondes, avant de lui décrocher un beau sourire, comme il savait si bien les faire.
- Je suis désolé Heaven ! C'est la vue du sang, c'est ça ?
N'attendant pas sa réponse, mit son doigt en bouche afin de lécher son sang et d'essayer de refermer sa blessure.Cela marcha plus ou moins et une fois son doigt à l'air libre, la mini hémorragie s'était stoppée. Il restait cependant un tâche de sang sur sa chemise blanche, au niveau de son torse. Mais cela, il l'avait oublié. Toujours sa main gauche posé sur l'épaule de la jeune fille, il l'enleva doucement, la regardant sérieusement dans les yeux.
- Heaven ? Comment te sens-tu ? Tu veux que je te raccompagne jusqu'à chez toi ? Tu me semble... fiévreuse.
Il posa son regard dans le sien, en faisant une petite moue, inquiet pour sa santé, ne savant pas que chaque geste fait le faisait un peu plus avancer vers la mort, si celle-ci décidait de ne pas se retenir... Il n'avait peut être plus de sang sur le doigt, mais il en restait des traces dans sa bouche, vu qu'il avait sucé son doigt. Traces invisibles et inodores pour lui, mais certainement pas pour elle... |
| | | Heaven Dawn
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| Sujet: Re: Fin des cours [Heaven] Dim 28 Déc - 1:33 | |
| J’en étais désormais certaine : cet homme était fou. Je savais que mes yeux exprimaient un profond désir, qu’ils étaient bien plus foncés qu’à l’ordinaire. Et c’était la soif. Je n’en avais pas besoin mais c’était la même chose que si après deux ans de régime au tofu on vous avez proposé le plus calorique des hamburgers. C’est quelque chose auquel on a du mal à résister. Son sang semblait être de l’or coulant calmement et ne souhaitant que moi. Réclamant, me suppliant de m’abreuver.
Nouveau coup dur. Le téléphone sonna. Pourquoi ? Forks est suffisamment petite pour qu’on se déplace directement. La libraire s’éclipsa dans la pièce à côté pour parler tranquillement. Il s’agissait d’un homme d’âge mûr si sa voix rendait juste. Peut-être qu’elle souhaitait de l’intimité avec lui. Jacques. Oui, j’avais raison, il devait avoir son âge, il était peut-être ensembles mais pour le moment, une des raisons qui m’avait poussé à ne pas me jeter sur l’homme avait été qu’elle était là et que je l’appréciais vivement, je n’aurais pas aimé la tuer également.
Comme je l’ai dit, je me suis donc éloignée. Mais le sang fait perdre ses moyens, j’ai donc quelque peu titubé, il s’approcha vivement de moi et posa sa main indemne sur mon épaule. Je me dis qu’avec mon manteau il ne devrait pas sentir ma froideur. Il était trop près. Beaucoup trop près. Il ne tenait pas à sa vie. C’est ça, il était suicidaire mais chrétien, il n’avait pas souhaité aller en enfer en mettant fin à sa vie par ses propres moyens, il avait donc pensé à moi, je pouvais lui rendre ce service. Non.
« Je suis désolé Heaven ! C’est la vue du sang c’est ça »
J’avalais ma salive. Non, il ne savait pas qui j’étais, il devait simplement ce dire que j’allais défaillir et que je ne supportais pas la vue du sang et non pas qu’il me rendait totalement folle, que je souhaitais plus que tout le lui absorber. Il mit son doigt à sa bouche pour lécher sa plaie et surement essayer de la résorber et pour ce faire, il avait monté son doigt non loin de mon visage. Ne souhaitant pas lui sauter dessus dans le magasin, je refermais encore quelque peu mon poing.
L’hémorragie avait apparemment cessée. Tout du moins pour lui, mais pour moi, la plaie était encore béante. Sa chair était à l’air libre, sa chemise était tachée et le sang qui s’y était agglutiné sentait pour moi plus que de raison. Son haleine sentait également son sang, son essence. Il me tenait toujours l’épaule et recommença à parler. Je pourrais être seule avec lui quelques instants, seule près du bois. Je pourrais le dévorer sans que personne ne le sache jamais… Je me repris et lui dit d’une voix qu’il n’avait dû entendre qu’une ou deux fois. Une voix claire, carillonnant, d’une sensualité égalable seulement par les personnes de mon espèce, et le désir la rendait encore plus fascinante pour d’humaines oreilles.
« Non. Je… Ca va aller. Je vais essayer de me reprendre… J'ai ma voiture. »
Je fermais les yeux quelques secondes. Avait-on déjà saigné en ma présence ? Seigneur oui. Durant la guerre 39-45. Au tout début de ma nouvelle vie, lorsque j’avais décidé d’arrêter de me nourrir d’hommes pour privilégier les animaux. Je me souvenais de lui, il s’appelait Mickael Anton, était soldat et avait reçut une balle. Je me promenais dans la rue lorsqu’on m’avait interpellé. Ils avaient besoin d’aide. J’avais tenté de me défiler mais je m’étais retrouvée seule avec lui. Et mes instincts démoniaques, mes instincts de tueuse l’avaient emporté.
Mais je n’étais pas un monstre. Je n’étais plus un monstre. De ma main droite je poussais la sienne, oubliant que ma température corporelle devait voisiner les 20°C si ce n’est moins… J’attrapais un livre et commençais à m’éloigner de nouveau. Il ne fallait pas que je le regarde, il ne fallait pas qu’il me parle.
Je revins cependant sur mes pas, j’attrapais un livre, je sortis un appareil électronique, du genre des bloc-notes tactile et écrivais son nom. Je ne l’avais pas. Parfait. Je rangeais l’appareil sous les yeux du jeune homme. Et me dirigeais vers la caisse. La libraire n’avait toujours pas fini son coup de fil et mon professeur ne semblait pas vouloir lâcher le morceau…
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| | | Invité Invité
| Sujet: av Dim 28 Déc - 13:45 | |
| Outre la blancheur de certains de ses élèves, il y avait aussi quelque chose d'ettonant chez eux : les yeux. C'était comme de l'or à l'état brut qui coulaient dans leurs yeux, quelque chose de vraiment magnifique. Et la jeune fille se tenant devant lui avait justement ces yeux si caractéristique à... sa race ? Oui, sa race, comme s'ils étaient tous de la même famille. Pourtant, tout le monde savait que ce n'était pas vrai mais bizarrement, les habitants se moquaient de leur peau blanchâtre, de leurs yeux dorés ou même de leur beauté fatale. Tout le monde, sauf lui. De nature un peu trop curieuse, il se posait des questions. Pour revenir aux yeux, ceux de la jeune fille s'obscurcirent, passant du doré au doré beaucoup plus foncé, presque au brun, c'était un phénomène plus que bizarre, mais il n'avait pas le temps de se poser plus de question, son cas semblait s'aggraver.
Il aurait bien éclaté de rire aux pensées de la jeune fille, mais malheureusement il n'avait pas le don de lire dans les pensées. Non, il n'était pas du tout chrétien et encore moins suicidaire. Est ce que ça vous êtes déjà arrivé de vous retrouver face à la mort ? De la frôler sans vous en rendre compte ? C'était ce qui était en train 'arriver au jeune homme, un geste trop à droite et tout pouvait en finir avec sa vie. Une parole de trop, un geste, et boum, fini, terminé, et sans passer par la case départ. Il remarqua seulement maintenant le poing de la jeune fille, serrant fermement une étagère, d'ailleurs il fut surpris, elle émettait une certaine force pour se retenir, comme si elle était crispée, comme si elle se retenait, comme si elle s'apprêtait à sauter sur son jeune professeur. Soudainement, il entendit sa voix. mais à chaque fois que la jeune fille parlait, c'était... tellement bon. Pour d'oreilles humaines comme celles de Declan, sa voix était tellement sensuelle, mielleuse, agréable à entendre qu'il se surprit à se retrouver avec la bouche légèrement entrouverte, totalement sous le charme de la demoiselle. Se rendant compte de son geste mais sachant très bien qu'elle aussi l'avait remarqué, il la referma et essaya de se reprendre. Il ferma les yeux quelques secondes avant de lui aussi parler, avec une drôle de sensation, le doute s'installa, sa voix à lui n'était pas aussi... sublime. E til en était presque honteux. Pourtant, il n'était pas le genre à de gars à être timide, il était même fier de ses attributs... Et pourtant.
- Mais vous... tu... vous...
Et voilà qu'il se retrouvait bêtement en train de bégailler, ou quasi en tout cas. Mais que lui arrivait-il ? Le jeune homme soupira doucement avant de vraiment répondre, le regard dur, et d'une voix assuré il dit :
- Comme vous voulez. Mais vous me semblez pas bien du tout, alors, si vous changez d'avis, je suis là.
Elle repoussa la main qu'il avait entreposé sur son épaule quelques secondes avant, il fut surprit d'ailleurs mais bon, et c'est là que leurs doigts se touchèrent, brièvement mais se touchèrent tout de même. Ils étaient... tellement froid. Lui qui avait toujours ses mains chaudes, même en hiver... D'ailleurs, au contact de leurs paumes, Declan avait légèrement frisonné, mais plus à cause de son etonnement. Pourtant, il ne lui fit aucun commentaire, préférant ne rien dire, au risque de la blesser. Heaven prit un livre et s'éloigna de lui, il soupira donc, se demandant ce qu'il avait fait de mal. C'était bizarre non, de se sentir mal alors qu'après tout, il pouvait partir et s'en moquer. De plus, lui qui avait un peu l'habitude d'user de son charme pour "arriver à ses fins", même si ici, ses fins n'étaient pas celles que l'on pense habituellement, enfin bref, ça ne marchait pas. Du coup c'était un peu frustrant...
La regardant sortir une sorte d'agenda électronique ou de bloc note, let marquer quelque chose, le nom du livre ? Elle le rangea rapidement et se dirigea vers le comptoir, là où le jeune homme était plus ou moins. Il soupira à nouveau avant de reprendre la parole.
- Si j'ai fais quelque chose de mal Heaven excuse-moi, ce n'était pas du tout mon but. Je te revois en cours, alors.
Declan avait vraiment l'impression qu'il avait fait quelque chose de mal et cela l'inquiétait. D'ailleurs, sans s'en rendre compte, remarquez qu'il avait tutoyé la jeune fille. Il sorti du magasin, ne se retournant pas, allant jusqu'à sa voiture. Il n'y avait pas de personne autour de celle-ci, non, même si c'était tout d'même une BMW Z4 "roadster", petite merveille de voiture selon lui,mais en tant que grand célibataire, il avait le droit de s'en acheter une, surtout qu'il adorait la vitesse. Il pénétra dans sa voiture, ne se rendant pas compte qu'il avait laissé dans le magasin son portefeuille. |
| | | Heaven Dawn
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| Sujet: Re: Fin des cours [Heaven] Dim 28 Déc - 15:38 | |
| Lorsque j’avais parlé, sans grande assurance malgré les apparences et la sensualité de ma voix, il resta hébété, si bien qu’il bégaya quelques peu vacillant entre le vouvoiement et le tutoiement. J’eus tout de même un petit sourire, il était charmant, rien que pour ça, je ne pouvais pas décemment lui arracher à sa vie et finir le tout en abandonnant sa dépouille dans un coin où les rapaces se seraient occupées de ce qu’il restait si j’avais de la chance ou où il serait découvert par la police. Là, j’aurais eu plus de mal…
Lorsque j’avais poussé sa main, il avait frissonné. Je m’insultais moi-même dans ma barbe, il ne du, s’il perçut quelque chose, voir seulement mes lèvres remuer à une impressionnante vitesse et ne rien entendre car j’avais murmuré. Pourquoi l’avais-je touché alors que mes doigts étaient si froids ? Pourquoi l’avais-je touché tout court ? C’était un prof bon sang ! Quoique vu comme ça, mieux vaut une familiarité qu’un prof en moins.
Reine des listes de PRO/CONTRA, j’avais fait les comptes à toute vitesse. Le contre l’avait emporté, je ne devais pas le dévorer, il l’avait échappé belle. Le fait que Forks était parfaite pour moi. C’est vrai, l’endroit le plus couvert des Etat-Unis, bon, il y avait l’Alaska sinon mais je passerais mon temps à briller et je n’en avais pas vraiment envie. Et il y avait ce jeune homme, Liam. Il me faisait penser à l’homme de MA vie, celui qui alimentait mon cœur depuis 230 ans, celui qui était mort deux ans après que je m’en sois rendu compte. Je ne pouvais pas quitter son visage des yeux même si je ne craquais pas pour lui.
J’avais la maison, je la trouvais géniale, j’y avais tous ces livres, ces albums, ma vie. J’avais même une cuisine, dans laquelle j’entrais pour retirer la poussière. Mon dressing aussi était génial. J’avais aussi tous mes diplômes secondaires et universitaires. Et j’y avais peintures et photographies remontant au 19ème siècle, même un peu avant. Des images de personnes que j’avais rencontrées par exemple. J’étais également sur certaines d’entre elles. Lorsqu’on m’en avait parlé dans mon ancienne ville, j’avais affirmé que j’étais le portrait craché de mon ancêtre. J’avais également eu la mauvaise surprise de me voir dans un manuel scolaire anglais parlant de la violence des Gordons Riots de 1780, dans l’extrait d’un quotidien de l’époque.
Je l’entendis soupirer et il me parla de nouveau, oubliant le vouvoiement habituel pour me tutoyer. Il s’en voulait, ça se sentait. Comment pouvait-il s’en vouloir alors que c’était moi qui avais envisagé de le dévorer ? Pourquoi avais-je oublié d’arrêter de respirer tout simplement ? Parce que les monstres n’ont surement aucun droit de rédemption. Et il sortit. Quelle image allait-il avoir de moi ? Celle d’une folle. J’allais dans l’arrière boutique pour montrer le livre à la femme et lui donner mon argent et je lui souhaitais une bonne soirée.
En sortant, je découvrais le portefeuille du jeune professeur, et qu’est-ce qu’un homme sans son portefeuille n’était-il pas ? Je l’attrapais et sortais. Respirant un grand coup pour faire fuir l’odeur du sang, reprenant des couleurs. Enfin, faut pas trop y croire, c’est une expression… Je voyais que sa voiture était à quelques mètres de la mienne. Je me mis à son carreau, mes cheveux volants au vent, mes yeux ayan repris ses claires couleurs.
« Vous… Désolée. Vous avez oublié votre portefeuille monsieur. »
La camionnette qui séparait nos deux véhicules se retira. Je me reculais quelque peu pour admirer sa voiture alors que le jeune de tout à l’heure bavait toujours autour de la mienne, tournant et retournant autour d’elle, la regardant avec des yeux brillants.
« BMW Z4, rapide. Bon choix. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fin des cours [Heaven] Mar 30 Déc - 13:08 | |
| La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de le créer. [Peter Drucker]
Nous sommes maîtres de nos destins, capitaines de nos âmes. Comme le dit monsieur William Henley, il n'y a personnes d'autres que nous-même pour prendre en main notre vie. Et c'est vrai, si on veut tout changer, si l'on veut se créer un avenir, il ne faut pas compter sur les autres, mais sur soi. Prendre sa vie en main. Une décision, une toute petite décision peut avoir un impact incroyable sur sa vie ou sur celle de quelqu'un d'autre. D'après plusieurs théories, c'est ce qu'on appelait aussi l'effet papillon : un geste quelconque aurait des conséquences terribles à l'autre bout du monde. Declan avait dû faire des choix. Tout le monde doit en faire. Son premier choix fut de ne pas écouter sa maman, psychologue rénommée, qui voulait que son jeune fille fasse les mêmes études qu'elle pour un jour reprendre le flambeau. Il ne l'avait pas écouté et avait préféré suivre sa voix : celle de l'enseignement. Il était fait pour ça, il le savait, au plus profond de lui. Et le voilà professeur depuis 2 ans et ça lui plaisait vraiment beaucoup. Ensuite, il avait dû choisir entre deux demoiselles. Malheureusement, là il se trompa et prit la "mauvaise", même s'ils sont restés ensembles pendant plus d'un an. Mais ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre, c'était comme ça. Croyez-vous aux âmes soeurs ? Une personne dans ce monde est forcément faîte pour une autre personne. Lui n'avait pas le courage de faire le tour du monde pour trouver sa moitié... Enfin soit, tout ça pour dire que chaque décision avait des conséquences, bonnes ou moins bonnes et que c'était comme ça.
Il n'avait pas eu la chance de voir ses lèvres bouger à une vitesse effrayante, puisque même si 'était le cas, aucun son ne sortait de la bouche de la "jeune" vampire. Elle l'avait touché, oui, et alors ? Bon d'accord, c'était un prof... Mais Declan n'avait rien du prof sévère, ennuyant et sec. C'était tout le contraire : souriant, drôle, accueillant, proche. Même un peu trop proche selon ses collègues car oui, il avait tendance à s'inquiéter un peu trop pour ses élèves et du coup, les rumeurs s'alimentaient en disant qu'il couchait forcément avec ses élèves. Ce qui était FAUX naturellement. Bon oké, il avait bien couché avec Crystal, mais elle n'était plus son élève, même si elle l'avait été... C'était différent. c'est vrai qu'il avait 25 ans mais bon, sa vie amoureuse était un réel désastre, mais il s'en moquait pas mal à vrai dire.
Assied derrière sa voiture, prêt à démarrer, il fut surprise de voir la jeune fille à son carreau, seulement quelques secondes après sa sortie. Elle tenait dans sa main son portefeuille, avec bien sûr dedans tous ses papiers, et un peu d'argent. Il soupira, content qu'elle lui ait rapporté. Le jeune homme sortit de la décapotable et fit le tour de celle-ci, arrivant juste devant la jeune fille. Il prit son portefeuille et frôla à nouveau sa main, sentant toujours cette... fraîcheur, cette froideur, mais ne tressaillant pas cette fois ci. Il regarda seulement la jeune fille quelques secondes, avant de récupérer totalement son portefeuille, le fourrant dans sa poche.
- Merci mademoiselle Dawn. C'est gentil.
Il n'était pas froid, mais plutôt... prof.Oui voilà, il réagissais comme un professeur face à une élève. Il ne voulait pas la brusquer ni rien, alors il préféré se la jouer formel et sérieux. Une camionnette se trouvant entre sa voiture et une autre bougea et démarra. C'est à ce moment qu'il remarqua... LA voiture ! Put*in, quelle bagnole ! Une Koenigsegg CXX ou quelque chose dans le genre d'après lui. Il n'était pas le gars le plus branché et fort question mécanique mais il se débrouillait pas mal.Le jeune homme, tout sourire, changeant totalement d'expression, se tourna vers la jeune homme et l'interrogea du regard, demandant si c'était sa voiture. Elle répondit par un petit hochement de la tête et un nouveau sourire apparu sur son visage. Par contre, comment à 17 ans pouvait-elle avoir une voiture aussi... chère ? Et quels parents laisseraient son enfant conduire ce bolide ? Lui en tout cas, s'il était père ne laisserait pas son enfant conduire une telle voiture ! En plein ses pensées, il émergea lorsque la jeune fille lui aprla de sa décapotable. Il se tourna vers elle et acquissa.
- Exact. Mais par rapport à la vôtre... Waouh, quelle voiture, Heaven !
Remarquez qu'il usa de nouveau du tutoyement. Mais encore "sous le choc". Il avait déjà remarquer le gars qui tournait autour de la voiture depuis plus de vingt minutes. Soupirant, il l'interpella.
- Hey toi, tu ne veux pas tourner autre part que devant la voiture de ma copine ?
Grognant, il termina cependant par partir, après avoir vu le regard dur du jeune homme. Il se tourna ensutie vers Heaven, lui répondant d'une voix un peu gênée, ce qui le rendait tout d'même adorable, voir totelement sexy XD.
- J'espère que ce n'était pas votre copain, sinon, toutes mes excuses... |
| | | Heaven Dawn
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Sexe : Nombre de messages : 1170 Age : 33 | coeur | : A cessé de battre il y a bien longtemps. | mood | : Joyeuse. | vice caché | : Qu'il le reste Date d'inscription : 15/12/2008
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| Sujet: Re: Fin des cours [Heaven] Mar 30 Déc - 16:48 | |
| Heaven se souviens de ce qu’elle avait entendu au lycée : Deux jeunes femmes était en pleine discussion durant le cours de maths, l’une d’elle, dans le genre blonde peroxydée dans le plus grand des clichés de la blonde parlait, ou plutôt faisait un monologue à sa voisine. Declan Makinen, notre sexy professeur de philosophie. Il aurait des rapports avec des élèves. Des rapports intimes, s’entend… Mais j’avais pensé qu’elle devait simplement être déçue qu’il n’ait pas céder à ses avances. Après tout, c’était un enseignant, il nous devait de le respecter. Hum. Parfois je m’étonnais d’avoir gardé l’état d’esprit de la personne que j’étais, avant… De la fille qui avait le même précepteur que sa meilleure amie. Parce qu’étonnement, lorsque je pensais à Rachel, je ne voyais pas la fille de ceux à qui mes parents obéissaient mais une fille comme ma sœur. Et je souffrais de ne pas réussir à me remémorer son visage. Je ne voyais que celui que j’avais tant aimé. Rien d’autre. Lui. Mais j’avais gardé une coupure d’un journal de l’époque, et bien que la photographie n’existait pas encore à l’époque, il y avait ces personnes dessinant si bien et je retrouvais trait pour trait la perfection de son visage. Bref, revenons à nos moutons, j’avais gardé ce respect sévère pour l’enseignement et j’avais du mal à m’en détacher, en plus du fait que j’avais eu envie de céder aux pulsions que nous donnait à nous, vampires, le sang humain.
Lorsque je sortis lui rendre son portefeuille, il paru surpris. Et encore, je n’avais utilisé une vitesse assez lente pour moi, cette démarche donnant l’impression de danser, de glisser sur le sol. Je le regardais faire le tour de la voiture jusqu’à arriver à mon niveau. Avant de sortir de la librairie, j’avais ouvert mon manteau, malgré le froid qu’il y avait dehors. En même temps, je m’en moquais, je ne le sentais aucunement. Je laissais donc apparaitre mes vêtements marquant ma taille d’une finesse remarquable. Je lui tendis son portefeuille, de nouveau nos mains se frôlèrent mais il ne frissonna pas malgré ma peau glacée. Son regard s’attarda sur moi avant de le récupérer entièrement. Il me remercia mais pas comme je m’y attendais : il avait récupérer son allure de… Prof. En non pas de jeune adolescent que j’avais vu quelques instants plus tôt… Et il vit ma voiture, il était apparemment éblouit, me demandant de regard s’il s’agissait de la mienne, il sourit de nouveau lorsque j’acquiesçais. Il paraissait perdu dans ses pensées lorsque j’intervins pour lui dire que sa voiture était bien, il me répondit en me tutoyant de nouveau, il se montra estomaqué par ma voiture.
Et il chassa le jeune homme qui tournait autour de ma Koenigsegg depuis que j’étais arrivée en employant le terme « copine », je souris. Le garçon grogna avant de s’éloigner. Le professeur se tourna de nouveau vers moi, et me dit d’une voix gênée adorablement craquante pour un humain qu’il espérait que ce n’était pas mon copain et que si c’était le cas, il en était dérangé. Pour la première fois, il entendit mon rire, cristallin, splendide, à faire craquer un homme de pierre. Je ne riais jamais. Du moins pas au lycée puisque j’y étais assez discrète. Quoique non, j’étais surtout solitaire mais on devait me remarquer… Je n’avais pas le profil type de la lycéenne à vrai dire… Je fini par répondre simplement :
« Non. Ce n’est pas mon genre de garçon. »
Au même moment celui-ci revint et se dirigea vers moi. Me demandant où je l’avais acheté. Je lui répondais qu’il s’agissait d’une suédoise. Il revint à la charge me demandant combien elle coutait. J’étais gênée de dévoiler le prix devant un de mes professeurs qui devait déjà trouver cela étrange qu’une fille de mon âge ait de quoi s’offrir un carrosse de ce genre.
« - Trop pour que tu puisses te l’offrir… - Si une fille comme toi peut se le payer… - Une fille comme moi ?! Et tu n’aurais pas les moyens ! »
Je me sentais observée et de plus cet imbécile de géant ne lâchait pas l’affaire. Declan ne m’aidait pas, apparemment il devait vouloir connaitre le prix également. Et puis pourquoi pas après tout, je vivais à Forks sans mes parents, ma vieille voisine croyait même que je les avais tués. N’importe quoi. On croirait que je suis une riche héritière qui dilapide son argent et non pas quelqu’un qui avait commencé à économiser le jour où elle a commencé à travailler : à 13 ans, soit il y a 232 ans et qui avait volé, placé et qui était devenue extrêmement riche.
« - 650. - 650 $ ? - Non, 650 000. »
Et voilà ! Je l’avais dit, voila que le jeune homme tire une tête de trois mètres de long. Je lui avais dit de ne pas chercher à le savoir mais les hommes sont ce qu’ils sont. Toujours à vouloir des choses impensables et impossibles. Comme le prix de ma voiture. Ou celui de ma maison. Il partit abasourdit et maintenant, j’hésitais à me retourner vers mon professeur de philo qui ne devait pas en penser moins que l’autre jouvenceau…
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